Review 403 : Nocturnal Bloodlust – The Wasteland

Nocturnal Bloodlust signe son grand retour.

Créé en 2009 au Japon, le groupe mené par Hiro (chant), Masa (basse) et Natsu (batterie) a dû faire face au départ de ses deux guitaristes en 2018. Un remplaçant est choisi, mais il quittera également le groupe en 2019, laissant le groupe recruter Valtz (guitare, Kamijo en live, ex-GALEYD) et Yu-taro (guitare, A Ghost of Flare) en 2020 pour la sortie de The Wasteland, leur nouvel EP.

L’EP débute par The Wasteland, une introduction envoûtante, mais qui propose tout de même de la lourdeur sur la fin, puis c’est FACELESS qui nous tombe dessus. L’agressivité, le groove et la rage du groupe sont de retour, tout comme ces leads dissonants et le chant surpuissant du vocaliste, que ce soit dans les hurlements ou le chant clair. Le break ravageur nous rappelle les influences Deathcore, alors que PROPAGANDA nous donne déjà envie de secouer frénétiquement la tête ou d’entrer dans une fosse bouillante. Le titre est entraînant, et permet au chanteur d’utiliser pleinement ses impressionnantes capacités vocales, pendant que les musiciens proposent quelques chœurs et des riffs efficaces.
L’introduction douce et moderne de REM est rapidement remplacée par des riffs écrasants, un refrain entêtant et facile à retenir dès la première écoute, et surtout une maîtrise évidente des instruments autant que des codes du genre. Left Behind révèle des tonalités plus douces, mais la hargne est toujours présente, et ces deux aspects se mêlent pour nous offrir un titre très typé Metalcore, mais qui conserve des accroches évidentes, tout en calant quelques leads et parties plus surprenantes. Feel myself alive, le dernier morceau, est de loin le plus doux et le plus planant de cet EP, mais également de leur discographie. Une balade Metalcore dans laquelle les émotions se passent de hurlements, autorisant tout de même aux musiciens quelques passages lourds.

Les changements au sein de Nocturnal Bloodlust sont perceptibles dans leur musique. Si la base ravageuse et lourde est toujours présente, The Wasteland laisse la personnalité des guitaristes s’exprimer, à travers des leads et des influences provenant de leur passé musical.

85/100

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