Review 421 : Stellar Death – Fragments of Light

En ce début d’année, Stellar Death nous offre un premier album.

Créé fin 2019 aux Etats-Unis par Matt Kozar (guitare/claviers, Brave, Witnesses) et Scott Loose (guitare/claviers/batterie, While Heaven Wept, Brave), le groupe a intitulé cet album Fragments of Light.

Explorant les confins du Post-Metal, les tonalités Sludge et des accents Prog, le groupe nous dévoile peu à peu huit titres qui suivent la même ligne directrice, mais qui proposent des paysages différents. Si la douceur dissonante des guitares est très présente, une basse ronflante se joint à des frappes régulières pour créer une base lourde. Une sombre quiétude se renforce paisiblement, puis ce sont des riffs plus épais qui frappent, toujours avec cette dimension prenante, cette langueur et cette mélancolie. On retrouve évidemment quelques effets sur les leads, comme le son fantomatique d’Approaching The Singularity, l’intense saturation de The Astronomer ou la puissance latente d’Everywhere And Nowhere. Les riffs sont parfois froids, parfois plus entraînants, mais tous restent distants et empruntent à l’immensité de l’espace pour nous émerveiller, nous effrayer, piquer notre curiosité, nous écraser, mais surtout pour nous captiver. L’album s’approche de la fin avec la longue et ambiente Critical Mass (That Which Cannot Be Created), qui développe un arsenal impressionnant de sonorités pour nous entraîner en douceur dans cet univers varié jusqu’au point culminant de la créativité du groupe, puis c’est Afterglow qui referme calmement ce chapitre musical grâce à des claviers envoûtants.

Le voyage musical proposé par Stellar Death est varié, mais la relation évidente de Fragments of Light avec le cosmos nous fait envisager le son d’une autre façon, et on aime se perdre mentalement dans ces riffs.

80/100

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