Review 604 : Hideous Divinity – LV-426

Ils vous ont manqués ? Hideous Divinity revient avec un EP.

Intitulé LV-426, il arrive deux ans après le quatrième album du groupe, composé de Enrico Schettino (guitare, ex-Hour of Penance), Enrico « H. » Di Lorenzo (chant), Giulio Galati (batterie, Nanga Parbat, Nero di Marte), Stefano Franceschini (basse, Aborted) et Riccardo Benedini (guitare).

Illustré par Collin Estrada et enregistré/mixé/masterisé comme à leur habitude par Stefano Morabito (Black Therapy, Bloodtruth, Corpsefucking Art, Fleshgod Apocalypse, Decrepit Birth…), le groupe s’attaque cette fois-ci au deuxième film Alien, de James Cameron. Les amateurs de SF auront déjà reconnu la référence, puis Acheron, Stream of Woe, le premier morceau, débute. Une ambiance pesante et spatiale nous accueille avant que les riffs du groupe ne se mettent à frapper. Entre brutalité et technicité, ce son au mix si parfait nous offre dissonance et violence, lourdeur et maîtrise, que ce soit dans la rythmique ou ce lead perçant. Chestburst nous propose une puissance totalement brute captée par des musiciens déchaînés mais appliqués dans un art brutal aux ambiances aussi majestueuses qu’oppressantes. Les hurlements du vocaliste vont de pair avec ces riffs effrénés aux leads tranchants, puis le groupe nous projette sur Delirium Trigger, une reprise du groupe de Metal Progressif américain Coheed and Cambria. L’ambiance pesante du titre colle parfaitement à l’univers futuriste que le groupe colle à l’EP, et permet de le clore avec une dose de technicité violente, sombre et entraînante, tout en accueillant Tommy “Brutal Keys” Bonnevialle (Deathawaits, Virulent Depravity) au clavier.

Sans surprise, Hideous Divinity nous propose un EP certes court, mais surpuissant. La thématique de LV-426 est originale, mais elle colle parfaitement à ce déchaînement de violence et de technicité que le groupe maîtrise.

95/100

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