In The Company Of Serpents fête ses dix ans avec un quatrième album.
Depuis les Etats-Unis, Grant Netzorg (guitare/chant, Bone Orchard Revival), Ben Pitts (guitare/basse, Vimana, NightWraith, To Be Eaten…) et J.P. Damron (batterie, Vermin Womb, ex-Clinging to the Trees of a Forest Fire) sont prêts à nous offrir Lux.
L’album débute avec la longue et lancinante The Fool’s Journey qui nous dévoile quelques riffs aériens avant que la lourdeur de ce Sludge/Doom ne nous tombe dessus. Des tonalités occultes se joignent aux influences Stoner et Blues entêtantes, puis c’est après une partie plus agressive que Scales of Maat renoue avec ce son gras et malsain. Parsemée de quelques harmoniques dissonantes, la rythmique nous écrase lentement. Les hurlements seront plus oppressants sur le final, puis le groupe nous accorde une petite pause avec la douce et courte Daybreak avant de nous replonger progressivement dans leurs ténèbres avec The Chasm at the Mouth of the All. La rythmique se pare lentement de cette noirceur avant de la faire exploser sur la partie finale, puis Lightchild dévoile un certain calme qui perdure même lorsque la saturation règne sur la rythmique. L’énergie impie de Archonic Manipulations redynamise le son du groupe tout en restant sur ces tonalités accrocheuses et sombres, puis c’est une nouvelle pause que le trio nous propose avec Nightfall. Les quelques tonalités aériennes s’éteignent pour donner naissance à Prima Materia, le dernier morceau, qui se base sur un mélange entre son brut, influences mystiques et parties plus martiales. Le titre enchaîne les ambiances jusqu’à cette partie finale aussi mystérieuse qu’intrigante.
Le son d’In The Company Of Serpents est basé sur le mystère et la lourdeur. Lux est capable de passer d’une rythmique écrasante et noire typique du Sludge/Doom à un Stoner plus doux teinté d’influences Blues pour une diversité intéressante.
80/100