Review 972 : Once Upon the End – The Next Chapter

Après un premier EP, Once Upon The End passe à l’étape suivante.

Créé en 2015 à Paris, le groupe composé de Paul B. (guitare), Ludovic L. (chant, Grisi Siknis), Olivier B. (basse), Olivier M. (guitare) et Maxime P. (batterie) nous présente The Next Chapter, son premier album.

L’album débute avec Memories In Rust, une introduction mélancolique qui place les racines Death Mélodique au premier plan, alors qu’Overseas dévoile une certaine technicité. Le tapping donne naissance à des sonorités planantes qui se montrent rapidement agressives, tout en plaçant une noirceur pesante dans les parties plus techniques ainsi que dans les éléments Old School, puis Children of Dust place un groove accrocheur. Assez surprenant, surtout avec ce break au son clair joyeux, le morceau sait clairement placer les meilleurs éléments du Death Metal, alors que Hollow nous dévoile une noirceur inquiétante. Les tonalités sombres savent parfaitement abriter la puissance du groupe sous des sonorités martiales, puis Demons in the Sky dévoile des mélodies douces et entêtantes avant de revenir dans un tapping efficace. Le morceau sait parfaitement comment jongler entre les influences modernes et Old School tout en profitant du chant clair, puis Cries of the Voiceless dévoile des tonalités pessimistes. Le son s’assombrit lentement, puis The Flesh Harvest ajoute de la lourdeur à cet univers oppressant, tout en développant des éléments plus techniques. Les harmoniques se mêlent à merveille avant Ride with the Wind et son énergie brute, qui laisse une place importante au chant, tout en plaçant des parties mélodieuses. Les accents pessimistes laissent place à des choeurs, alors que Crimson Dusk dévoile des influences Doom planantes, créant un contraste avec la violence brute qui se déchaînera plus tard avec des accents Black Metal, puis Extinction redonne vie à ces racines brutes. Le son se pare également d’une dissonance entêtante et d’un groove motivant, pour refermer l’album dans ces tonalités sombres et douloureuses.

Avec ce premier album, Once Upon The End affirme ses influences et son univers. Le Death Mélodique Old School se mêle à des influences plus modernes mais parfois sombres sur The Next Chapter, créant une ouverture à d’autres sonorités.

80/100

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