Review 1099 : As The World Dies – Agonist

As The World Dies s’éveille avec son premier album.

Composé de Jay Price (chant), Ash Cotterill (guitare/choeurs, Pemphigoid), Bill Richmond (basse, Pemphigoid), Chris McGrath (batterie, ex-Ashen Crown) et Scott Fairfax (guitare, Memoriam, Massacre), le groupe anglais nous dévoile Agonist.

Les musiciens sont rejoints par Karl Willetts (Bolt Thrower, Memoriam), David Ingram (Benediction, Hellfrost And Fire…) et Kam Lee (Massacre ex-Death…) sur certains titres.

Avec Annulment, le groupe ouvre son album dans une ambiance pesante et des influences Noise accrocheuses, qui se marient parfaitement avec la base Death Metal qui sévira sur Desolate, un titre direct et extrêmement efficace. Les riffs s’axent sur une violence ravageuse, accueillant des hurlements bruts et des leads plus aériens, tout comme sur Dawn of Terror et son ambiance apocalyptique. Les riffs solides se mêlent à des influences dissonantes, mais également à des parties très sombres qui conservent l’énergie directe du Death Metal, alors que Red Dawn nous propose des leads très entêtants qui libéreront une rythmique pesante et lancinante. La base pesante avance lentement, proposant une ambiance dissonante mais épique, tout comme sur The Tempest, un titre plus agressif. L’atmosphère, soutenue par une section rythmique puissante, reste également très pessimiste, tout comme sur Day Of Reckoning et ses tonalités modernes dans l’introduction. La rythmique est extrêmement accrocheuse tout en dévoilant des influences Old School, ainsi que des hurlements massifs. Des éléments plus doux nous attendent, tout comme des parties plus violentes, qui laisseront à la sombre Save The Earth une liberté d’oppression totale. Le Death Metal agressif rencontre des parties plus pesantes et dissonantes, qui se feront écraser par Until You’ve Bleed et ses riffs agressifs. Le titre est assurément accrocheur, lent et pesant tout en proposant une agressivité lancinante qui dévoile des influences Sludge, puis Thin Out The Herd nous offre quelques secondes de répit avant d’enchaîner avec un groove accrocheur. La rage se mêle à des harmoniques tueuses, puis à une violence plus moderne avant d’arriver à As The World Dies, la dernière composition. Le morceau éponyme propose des leads très Old School pesants, qui nous lâchent sur une rythmique écrasante et efficace, qui refermera l’album dans la violence et la rage.

Avec Agonist, As The World Dies nous expose une vision très pessimiste et dissonante de leur univers. Cet album est aussi efficace et lancinant, mêlant des tonalités Old School, un mix brut mais modernes et des influences très efficaces pour nous écraser en permanence.

95/100

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