Review 1197 : Kaamos Warriors – Spirit From The Void

Kaamos Warriors revient avec son quatrième album.

Créé en 2018 en Finlande, le groupe composé de Mikko Ojala (guitare/chant/claviers/batterie, Dark the Suns), Jani Moilanen (guitare) et Jyri Moilanen (basse) nous présente Spirit From The Void en 2022.

L’album débute avec la froide et lancinante In Blood and Spirit, une composition entêtante et lourde qui laisse les hurlements massifs prendre racine sur la rythmique efficace. Quelques éléments plus complexes se joignent aux riffs pesants qui s’apaisent avant que Vapaus ne vienne apporter des mélodies accrocheuses et plus entraînantes, qui laissent des murmures inquiétants se joindre à la rythmique ravageuse. Des leads hypnotiques se dévoilent avant que The Flames of the Dragon ne nous écrase de sa froideur tout en proposant des hurlements dévastateurs, alors que Varjojen Vaeltaja dévoilera un son imposant, qui se pare d’une lenteur lancinante et majestueuse, qui continuera avec Tyhjyyden Kulkija et sa rythmique efficace qui accueille des hurlements complétés par des orchestrations très élégantes. Le contraste intense est impressionnant, tout comme ce solo effréné qui donnera naissance à la douce Into Thy Light, une composition lente et pesante qui pioche dans le Doom et les racines majestueuses pour imposer sa puissance. Le contraste nous laissera respirer avant l’entrainante Chamber of the Stars et sa douceur entêtante qui va parfois ralentir avant de nous laisser profiter des orchestrations mélancoliques. La martiale Catacombs of Existence prend la suite avec des tonalités martiales complétées par des sonorités sombres et planantes, mais le titre sera rapidement coupé par la lente Surun Mustat Siivet et sa saturation mélancolique. On sent que le son se montre volontairement plus sombre, plus pesant, mais également plus majestueux, ce qui demande une certaine simplicité et des riffs accrocheurs pour clore l’album.

Kaamos Warriors sait gérer le chaos lancinant qu’ils créent. Avec Spirit From The Void, le groupe s’enrichit d’une froideur imposante, de riffs pesants et d’une maîtrise étrangement accrocheuse qui va nous envoûter.

90/100

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