Review 1313 : Drunk Motherfuckers – Dead End

Prenez un verre, les Drunk Motherfuckers sont de retour.

Créé en 2009 en Grèce, le groupe sort un premier album en 2013, puis cesse son activité l’année suivante. Mais Father W (chant, Dødsferd, Grab, ex-Nadiwrath), Andrew (guitare), Wee (guitare/basse) et Mavrikos Skarakis (batterie) n’ont pas dit leur dernier mot, puisqu’ils annoncent en 2022 la sortie de Dead End, leur nouvel EP, chez Fucking Your Creation Records.

Dès les premières notes de Black Out Drunk, le son groovy se montre très accrocheur, laissant un chant entêtant se poser sur ces riffs de pur Stoner gras. Très mélodieux mais également très solide, le titre proposera des parties plus aériennes grâce aux leads, puis Hating Myself nous offre des éléments plus saccadés et des chœurs ainsi qu’une bonne dose d’effets. Le titre empruntera au Blues pour des leads transcendants aériens, ainsi qu’au Doom pour alimenter cette lenteur lancinante qui laissera place à l’énergique Saint’s Wee(D)ay et sa rythmique plus rapide. Le titre reste parfait pour remuer le crâne en compagnie des choeurs étranges, puis la dissonance nous mène à une partie Old School très entrainante avant que Seven Livers’ Wish ne vienne refermer cet EP avec des tonalités plus douces, laissant des leads entêtants prendre vie sur cette rythmique solide.

Le retour de Drunk Motherfuckers nous offre une plongée dans un Stoner accrocheur et entêtant. Dead End marque le début d’un nouveau départ pour les musiciens, et il s’ancre fermement dans la graisse et la saturation.

85/100

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