Review 1314 : Five Finger Death Punch – AfterLife

Five Finger Death Punch remet le couvert avec un nouvel album !

Créé en 2005 aux Etats-Unis par Zoltán Báthory (guitare, ex-U.P.O.), le groupe compte également Ivan Moody (chant, ex-Motograter), Chris Kael (basse), Charlie Engen (batterie) et Andy James (guitare, ex-Sacred Mother Tongue, ex-Fields of the Nephilim) pour la sortie d’AfterLife, leur neuvième album.

L’album débute avec Welcome To The Circus, un titre accrocheur comme le groupe sait en faire depuis des années, mêlant riffs efficaces, batterie énergique et une voix reconnaissable entre mille qui offre des refrains entêtants. Le groupe continue avec AfterLife, un autre titre déjà dévoilé qui révèle des influences plus mélancoliques sans jamais oublier l’intensité et le groove solide avant Times Like These, une douce balade. La quiétude sera rapidement brisée par l’énergique Roll Dem Bones qui me rappelle personnellement les premières sorties du groupe et qui place des riffs solides sous des parties vocales plus agressives. Le break lourd laisse place à un solo avant le dernier refrain, puis Pick Up Behind You repart dans ces sonorités plus douces qui laissent la voix prendre le rôle principal. Judgment Day débute avec des éléments Trap inhabituels et axés sur une certaine modernité pour proposer une touche de nouveauté qui peut surprendre, mais IOU reviendra sur des riffs plus agressifs tout en laissant le groupe proposer des pré-refrains doux pour contraster avec la rythmique accrocheuse. La quiétude refait surface avec Thanks For Asking et ses tonalités claires qui rejoignent une voix apaisante avant de finalement révéler une légère saturation, puis Blood And Tar mêle les deux univers en offrant des riffs énergiques avec des parties vocales plus douces. La composition reste accessible, mais elle laisse assez rapidement place à All I Know, le titre le plus long, qui propose une ambiance douce et entêtante en laissant le vocaliste nous dévoiler sa maîtrise. L’énergie brute refait surface avec Gold Gutter et sa rythmique accrocheuse qui revient aux bases du style du groupe ainsi qu’un break épais, puis The End vient refermer l’album avec des riffs simples, laissant une fois de plus le chant nous guider dans cette rythmique pessimiste avant un final lourd.

La popularité de Five Finger Death Punch ne cesse de croître, et le groupe continue de nous alimenter régulièrement avec des compositions efficaces. AfterLife s’inscrit dans cette continuité, qui pioche dans les diverses influences du quintet pour proposer une poignée de titres supplémentaires qui trouveront sans mal leur place dans les setlists.

70/100

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