Reincarnated lâche son premier album.
Créé en 2017 en Thaïlande, le groupe composé de Saran (guitare, Oldskull, Savage Deity), NB (chant, Genocidal Sodomy, Necrosadistik Khaos), Patiwat (guitare, Masochist, Nocturnal Damnation, Oldskull, ex-Zygoatsis), Thinnarat (batterie, Savage Deity, Lotus of Darkness, Nocturnal Damnation, Shambles) et Chester (basse, Dispiteous, ex-Ilemauzar) annonce la sortie de Of Boo?tes Void Death Spell chez Inhuman Assault Productions.
On débute avec l’oppressante Ophiuchus Crypt qui dévoile un Death/Doom gras et pesant surmonté de parties vocales massives, mettant à l’honneur les influences brutes et Old School de la formation. Le son lent sera amené à accélérer légèrement pour laisser des leads torturés prendre place dans la vague de son pesant, qui reviendra à cette quiétude macabre avant de laisser place à Quasar God Oration, une composition construite sur les mêmes bases épaisses et efficaces. Le son efficace laissera le groupe placer des moshparts agressives entre deux riffs oppressants et dissonants, qui laissent ce groove épais et accrocheur oeuvrer avant que Proxima Hibernation ne nous propose un son glacial et massif. Le titre pioche dans les origines du Death/Doom pour créer une vague de noirceur plus ou moins rapide pour nous écraser avant que Triumphant Dead Comet ne vienne placer des sonorités inquiétantes dans ce mélange écrasant. La double pédale règne en maître sur ce morceau agressif qui privilégie les influences Old School et brutes avant de ralentir en créant une atmosphère angoissante pour nous mener à Tomb of Boötes Void, le dernier morceau, qui reprendra les éléments du titre précédent pour nous achever. Attendez-vous à une déferlante de lourdeur accrocheuse qui pioche facilement dans les racines dissonantes tout en proposant un chant beaucoup plus brut.
Si vous aimez les sonorités Old School, Reincarnated est le groupe qu’il vous faut. Leurs riffs sont efficaces, leurs titres sont massifs, et ils proposent avec Of Boötes Void Death Spell un mélange pesant et gras surmonté de hurlements macabres. Tout ce qu’on aime.
85/100