Review 1338 : Heads for the Dead – The Great Conjuration

Heads For The Dead revient semer la terreur avec un nouvel album.

Créé en 2017 à l’international, le groupe composé de Jonny Pettersson (guitare/basse/claviers, Massacre, Wombbath, ex-Ashcloud, ex-Just Before Dawn…), Ralf Hauber (chant, Reveal In Flesh), Jon Rudin (batterie, Dead Sun, Wombbath, Just Before Dawn…) et Matt Moliti (guitare, Sentient Horror, ex-Dark Empire) annonce en 2022 la sortie de The Great Conjuration, chez Transcending Obscurity Records.

Les premiers riffs de The Jewel of the Seven Stars arrivent peu à peu sur nous avant que les hurlements sauvages ne les déchaînent pleinement. Dissonance et noirceur s’allient pour nous écraser avec des influences suédoises ravageuses et une ambiance horrifique, puis la courte The Beast nous impose lourdeur et éléments terrifiants pour créer une tornade de violence incontrôlable qui pioche également dans le Black Metal. Le groupe continue avec la pesante The Covenant et son introduction oppressante qui nous mène finalement à des riffs imposants entrecoupés de parties rapides et agressives, créant un contraste extrêmement accrocheur qui sera également exploité sur Rotten Bastard et son blast assassin. On sent une certaine complexité sur certaines parties, alors que d’autres se concentrent sur l’efficacité brute et les mélodies entêtantes avant ce sample mystérieux qui nous mène à The Breaking Wheel et sa cruauté inégalable. Le groupe nous propose des riffs vifs et tranchants couplés à sa lourdeur caractéristique, créant une vague noire et puissante qui semble ne jamais s’apaiser avant de laisser place à The Bloodline et ses tonalités étranges mais pesantes. Le son lancinant se mêle à une rythmique très régulière et efficace ainsi qu’à quelques accélérations énergiques avant de laisser place à l’imposante et longue World Serpent Dominion qui pousse à l’extrême les orchestrations sans négliger les riffs qui nous matraquent en permanence. Le son massif laisse parfois place à des éléments plus bruts et accrocheurs avant de revenir au mur épais ou à des éléments plus originaux, puis The Curse nous dévoile sa noirceur mystérieuse avec des samples bien choisis. L’agressivité refait rapidement surface dans les riffs effrénés et les hurlements dévastateurs, laissant parfois des leads travaillés prendre le pas sur la violence, puis Bloody Hammer propose une voix claire et des influences Heavy pour s’allier à la rage brute. The Fog vient refermer l’album avec des sonorités mystérieuses et angoissantes qui n’oublient pas d’invoquer des vagues de puissance, laissant le son nous étouffer jusqu’au dernier moment.

Avec Heads For The Dead, le Death Metal et les ambiances horrifiques s’allient dans une violence lourde et effrénée pour nous écraser. Si ses riffs restent efficaces en toutes circonstances, The Great Conjuration saura nous captiver avec ses samples angoissants et ses cris de terreur.

95/100

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