Interview : Nothing To Lose

Dylan, guitariste du groupe de Hardcore/Beatdown Rouennais Nothing To Lose, a répondu à mes questions concernant l’actualité du groupe.

Bonjour et tout d’abord merci de m’accorder de votre temps ! Comment présenterais-tu le groupe Nothing To Lose sans utiliser les habituelles étiquettes “Metal/Hardcore” ?
Dylan (guitare) : Bonjour, difficile de ne pas se catégoriser, mais nous cherchons en premier lieu à faire de la musique qui nous plaît. Nous sommes avant tout un groupe de potes, nous nous sommes rencontrés par le biais de la musique et nous cherchons à partager la passion qui nous unis.

Le groupe a sorti Obey, son premier EP, l’an dernier. Quelles ont été les retours à sa sortie ?
Dylan : Les retours ont globalement été critiques. Nous sommes un jeune groupe et nous avons forcément nos preuves à faire et des points à améliorer. Nous avons dû restructurer notre groupe suite au départ de notre premier chanteur. Simon qui venait de rejoindre le groupe en tant que second guitariste a pris le relai au chant en partant de zéro. Comme tout nouveau groupe, il faut faire nos preuves au sein de la scène Hardcore française. Nous avons eu malgré tout des critiques constructives négatives comme positives.

Comment s’est passé le processus de composition d’Obey ? Avec le recul, est-ce que vous changeriez certaines choses dans sa création ?
Dylan : Obey a principalement été composé par Pierre (batterie) et Dylan (guitare). Nous nous retrouvons régulièrement pour chercher des riffs, et ainsi construire les morceaux. Simon écrit les textes et Karim, du fait de sa profession (professeur de musique), intervient pour structurer les morceaux. Pierre, étant ingénieur du son, nous avons la chance de pouvoir directement maquetter les morceaux. Il a également enregistré et auto-produit la totalité d’Obey dans son studio. Avec le recul, je pense que nous aurions dû demander des avis extérieurs lors de la composition des morceaux. Lorsque tout le groupe a la tête dedans, il est difficile d’avoir un regard critique sur ce que nous sommes en train de créer.

Après quasiment un an, vous allez pouvoir le défendre sur scène durant le Obey Fall Tour, comment vous sentez-vous à propos de ces dates live ?
Dylan : Nous préparons depuis quelques mois un nouveau set live incluant la totalité des titres d’Obey ainsi que 4 titres inédits. Nous sommes forcément un petit peu stressés, mais le travail est présent et nous espérons qu’il va payer !

Vous avez également sorti un clip vidéo pour le titre Society, comment avez vous travaillé sur le clip ?
Dylan : Le clip de Society a été réalisé par notre très bon ami David de chez Avatar Productions. Nous avons eu la chance de le tourner à La Traverse de Cléon, qui était encore fermée sur la fin de la pandémie. Nous avions une seule ligne directrice : faire simple et efficace.

Depuis 2020, le monde souffre du Covid-19. Comment avez-vous vécu les différentes périodes de restrictions en tant que groupe ? Est-ce que la pandémie a eu un impact sur la création de l’EP ?
Dylan : La période fût compliquée pour tout le monde, en tant que groupe nous étions dans l’incapacité de pouvoir organiser des répétitions alors que nous étions sur la fin du processus de composition d’Obey. Je me souviens que nous avons terminé de composer l’EP le soir de la fermeture des bars juste avant le premier confinement. Nous avions pour projet d’enregistrer les morceaux dans la foulée, ce qui n’a pas été possible avant de nombreux mois. Obey a donc mis beaucoup plus de temps que prévu pour sortir.

Est-ce que vous avez déjà des plans pour le futur du groupe ? Que ce soit du live ou une continuité de l’histoire.
Dylan : Notre principale envie, c’est de faire du live. Nous avons récemment eu l’aide de Didier de Primal Age (que l’on ne présente plus) pour la structuration de notre groupe. Il a créé Sound Of Silence, pour aider les groupes à y voir plus clair. Nous sommes donc accompagnés dans nos projets, un EP ou album (nous ne savons pas encore) est en cours de composition et sera enregistré premier semestre 2023. Nous avons également l’intention de faire du live sur 2023 pour continuer de défendre Obey sur scène, avec du nouveau merch qui arrive !

Est-ce qu’il y a des groupes ou des musiciens avec lesquels vous aimeriez collaborer, que ce soit pour un titre ou plus ?
Dylan : La scène française est bien garnie niveau Hardcore, un feat avec Loïs de Hard Mind ou encore Hugo de Worst Doubt serait top ! Il faut qu’on planche la dessus, nous sommes en train de composer des nouveaux morceaux qui ne demandent que ça !

Quels sont les groupes de la scène française qu’il faut absolument écouter en 2022 selon vous ?
Dylan : On va faire référence aux groupes cités au dessus pour commencer avec Worst Doubt et Hard Mind. Il ne faut surtout pas rater Beyond The Styx, Sorcerer qui démarre avec du très lourd dernièrement aussi. Et on va faire référence à notre scène locale Rouennaise, avec Sanctuary qui vaut le détour, Rough Ground, les copains de Hooks & Bones, Pilori qui vient de sortir un album démentiel… Glassbone qui renaît des cendres de Wolfpack est à écouter également ! Petite mention spéciale pour Crossed Hands de Paris, un style un peu différent, ils viennent de sortir une vraie pépite qui mérite de sortir de l’ombre !

Si je vous demandais à quel plat français pourriez-vous comparer la musique de Nothing To Lose, lequel choisiriez-vous ? Pourquoi ?
Dylan : Quelle question originale ! La raclette sans hésitation, pour le côté convivial ! C’est un plat qui se partage en famille ou entre amis, comme un concert de Nothing To Lose !

Dernière question: avec quels groupes rêveriez-vous de tourner ? Je vous laisse créer une tournée avec trois groupes, plus Nothing To Lose en ouverture.
Dylan : La tournée parfaite avec Nothing To Lose en ouverture, sans hésitation Hard Mind pour suivre, c’est un groupe qui démonte tout en live et plus on ne risque pas de ne pas s’ennuyer avec eux après les concerts ! Et pour clôturer la soirée, je pense direct à Terror, c’est un groupe qui nous influence beaucoup et qui est ultra efficace sur scène, on ne va pas se le cacher !

Merci à nouveau de votre disponibilité, je vous laisse les mots de la fin !
Dylan : Le mot de la fin est pour nous ! Déjà merci beaucoup pour cette interview, et gardez-nous à l’œil, on prépare des trucs sympas pour la suite !

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