Review 1379 : Acephalix – Theothanatology

Acephalix s’éveille à nouveau.

Après cinq années de silence, le groupe américain créé en 2007 et composé de Daniel Butler (chant, Vastum, Draghkar), David Benson (batterie, Depressor), Adam Camara (guitare, ex-Fiend), Erika Osterhout (basse, Chthonic Deity, Necrosic) et Adam Walker (guitare, Iron Noose, ex-Fog) annonce la sortie de Theothanatology, son cinquième album, chez 20 Buck Spin.

L’album débute avec Theothanatologist, un titre aux racines empruntées au passé Crust du groupe. Les riffs sont efficaces, énergiques et très directs, permettant aux parties vocales de s’intégrer facilement au blast motivant pendant que les harmoniques proposent des tonalités dissonantes tout comme sur Godheads et ses sonorités agressives. Le mix sale et les choeurs hurlés permettent au groupe de continuer d’exploiter ses éléments Hardcore tout en plaçant également des éléments orientés Death Old School avant qu’Abyssal ne relance la machine avec des patterns accrocheurs. On notera également quelques parties lead plus douces qui contrastent avec le chaos ambiant, puis Portmortem Punishment revient dans l’agressivité pure nourrie aux riffs saccadés. Le titre ralentira parfois vers la fin pour laisser les guitares s’exprimer avant de repartir à l’assaut en nous menant sur Innards of Divinity et ses sonorités inquiétantes. Les voix fantomatiques en arrière-plan et les influences Death/Doom rendent le titre lourd sans effacer la rage, puis les patterns bruts continuent avec Pristine Scum et ses leads entêtants. Le titre peut toujours compter sur une solide base rythmique pour laisser libre cours à sa folie, tout comme sur Defecated Spirit et ses riffs efficaces, accompagnés par les parties vocales motivantes ou effrayantes. L’album se referme avec Atheonomist, le dernier morceau, qui profite d’être plus long que les autres pour déployer des influences Old School qui finiront par s’étouffer dans la saturation avant cette explosion énergique finale.

Le son d’Acephalix a évolué, mais on sent que leur Death Metal conserve ses anciennes influences. Avec Theothanatology, le groupe nous montre que leur absence leur a permis de créer des riffs efficaces et accrocheurs qui s’écoutent facilement.

75/100

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