Review 1412 : Avatarium – Death Where Is Your Sting

Avatarium célèbre sa dixième année avec un cinquième album.

Créé en Suède en 2012 par Leif Edling (basse, Candlemass, The Doomsday Kingdom) et Marcus Jidell (guitare, The Doomsday Kingdom, ex-Evergrey, ex-Soen), le groupe compte sur la voix de Jennie-Ann Smith (chant) pour créer un son unique. Si Leif Edling a depuis quitté le groupe, remplacé par Mats Rydström (basse, Abramis Brama), le quintet joue également avec Rickard Nilsson (orgue) et Andreas Johansson (batterie, Narnia, Royal Hunt, The Doomsday Kingdom) pour la sortie de Death, Where Is Your Sting, qui sort en 2022 chez AFM Records.

A Love Like Ours et ses violons mélancoliques vient débuter l’album avant que la voix de la chanteuse ne nous rejoigne en nous envoûtant. La progression dans l’intensité se fait en douceur, et les refrains saisissants se renforcent presque imperceptiblement en incluant des influences Blues, Jazz et Post-Rock avant d’exploser sur le final, qui nous guide à Stockholm, un titre assez calme qui montre également une certaine noirceur dans les riffs les plus lourds, contrastés par ce chant entêtant. Les leads dissonants et planants participent à cette atmosphère pesante, avant que Death, Where Is Your Sting ne nous dévoile un son inquiétant mais fascinant. La batterie motivante se couple parfaitement avec les tonalités lancinantes, mêlant quiétude et rythmique énergique avant que Psalm For The Living ne vienne nous apaiser avec une douceur réconfortante. Même lorsque la saturation refait son apparition, c’est la douceur qui prime, à l’inverse de God Is Silent, une composition très pesante qui renoue avec la base Stoner/Doom du groupe. Les leads hypnotiques collent parfaitement aux racines oppressantes du morceau qui nous écrase avant de laisser place à ses parties de clavier finales, puis à Mother Can You Hear Me, un titre qui renoue avec les sonorités plus douces couplées aux parties de chant entêtantes qui guident les riffs. Les leads inspirés nous emportent dans leur folle danse jusqu’à Nocturne, un titre beaucoup plus massif et inquiétant qui compte sur des guitares criardes et des influences Heavy pour dévoiler un aspect plus agressif de leur son tout en conservant les tonalités aériennes. Mais le son accrocheur laissera finalement place à Transcendent, la dernière composition, qui nous replonge dans cette lente mélancolie avant que la rythmique ne s’enflamme une dernière fois pour atteindre le point d’orgue de ce titre instrumental qui nous laissera avec une douceur évidente.

Avatarium n’est pas resté inactif très longtemps. Si le précédent opus fête déjà ses trois ans, Death Where Is Your Sting revient nous plonger dans un mélange de mélancolie, de douceur et parfois même de noirceur pour faire vivre le son unique du groupe.

85/100

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