Fall of Seraphs prend à nouveau son envol.
Créé en France en 2014, le groupe composé aujourd’hui de Vincent Roubière (batterie, Reverence, Silver Machine), Seb « Khan Hard » (guitare, Simulacre, ex-Ad Patres), Olaf (chant, ex-Ossuaire), Julien Rousseau (basse, ADX, ex-Hürlement) et Ogma (guitare, Manzer) annonce la sortie de From Dust to Creation, son premier album.
Nous débutons avec The Eradication Dogma et sa longue introduction qui laisse les guitares arriver progressivement, puis l’ensemble des instruments rejoint la charge en compagnie d’un chant massif pour donner vie au Death Old School du groupe. Des leads tranchants ressortent parfois du mix épais tout comme sur la vive Mirror of Transcendence, une composition agressive qui ne laisse aucun moment de répit à l’auditeur. Les riffs effrénés se mêlent parfaitement aux parties vocales puissantes et au blast ravageur tout en offrant quelques parties plus mélodieuses avant que Divine’s Lament ne prenne la suite avec des sonorités plus sombres. La rythmique accrocheuse reste ancrée dans ses racines Old School efficaces, surtout lors de cette accélération sauvage, puis Fire Path of Punishment nous laisse un court moment pour reprendre notre souffle avant de frapper avec des riffs sanglants qui restent dans les mêmes tonalités grasses et ravageuses. L’album continue avec Psychotic Troubled Senses, une composition saccadée qui sera selon moi une arme de choix pour créer des mouvements de foule, briser des nuques ou fédérer une fosse entière, puis From Dust to Creation, le titre éponyme, vient nous envelopper dans un voile de noirceur lancinante avant de libérer l’agressivité dans des riffs rapides et tranchants. Le morceau cessera brusquement avant de laisser Brood of Decomposition refermer l’album dans la plus pure tradition de la violence, tout en laissant une place à des leads assassins et à des tonalités entêtantes vers la fin.
Avec Fall of Seraphs, le Death Metal Old School a de beaux jours devant lui. Bien qu’un peu court, From Dust to Creation sait parfaitement combiner riffs efficaces, chant puissant et une touche de noirceur, rendant l’album intéressant.
80/100