Préparez-vous pour la première offrande d’Imperial Execration.
Créé en Angleterre par Ruben Jaramillio (batterie, Ataud, Engulfed In Abomination) et Eduardo Camargo (guitare/basse, Ataud, Goreinhaled, Despondency), deux musiciens d’origine colombienne, le duo fait appel à Oscarnivore Macias (chant, Carnivore Diprosopus) pour compléter la formation et sortir Commanding Satans Crusades chez Comatose Music.
Summoning of the Ancient Hordes viendra immédiatement annihiler toute notion de délicatesse avec des riffs massifs surmontés de hurlements bestiaux. Le groupe pioche dans des racines Old School pour donner à son Brutal Death un groove accrocheur tout comme sur Commandments of the Age of Darkness et son introduction angoissante qui nous conduit à la violence pure composée de blast et de riffs saccadés. Les musiciens ne nous autorisent aucun moment de répit en enchaînant les moshparts avant de laisser Throne of Sadistic Abominations nous rouler dessus avec une vague de double pédale recouverte de riffs effrénés. Les hurlements continuent également de nous matraquer jusqu’à ce qu’His Ominous Presence ne prenne la suite avec une recette similaire et tout aussi efficace. Le son gras et ses harmoniques malfaisantes s’arrêteront uniquement pour laisser Lords of Tyrannical Perversion nous clouer au sol avec des patterns agressifs et sauvages, complétés par l’omniprésence du vocaliste, puis Victory of the Stygian Empire nous autorise à respirer avec son court sample introductif avant que la puissance brute ne refasse surface. Si le son reste dans cette lignée de violence, on remarque que le final est légèrement plus lent, et il nous conduit à Condemned, une reprise de Dehumanized qui conserve ses saveurs sanglantes et grasses Old School tout en proposant des riffs saccadés extrêmement efficaces.
Avec Commanding Satans Crusades, l’impression de se faire piétiner en permanence par les musiciens est réelle. Imperial Execration ne réinvente rien, mais donne au Brutal/Slam Death Old School des armes de qualité.
85/100