Review 1500 : Fleshgore – Carnival of Flesh

Fleshgore revient nous frapper avec son nouvel album.

Intitulé Carnival of Flesh, il est le sixième album du groupe Ukrainien formé en 2000 par Igor Lystopad (guitare, Mental Demise). Il est également le premier avec le chanteur Michele Borniotto, mais il marque également le retour de Sad (guitare), parti depuis 2004, qui rejoignent Ruslan Drozd (basse/chant, Relic Wave, Zorg Incorporated) et Eduard Litvyakov (batterie, Etsykh, ex-Datura, ex-Fleshripper). 

Le groupe attaque immédiatement avec Distorted Lights et sa rythmique saccadée au mix Old School qui nous précipite en plein centre de l’ouragan de violence mené par un chant massif et des pointes de technicité. Les riffs effrénés freinent à peine pour créer des moshparts efficaces tout comme sur Carnival of Flesh, le titre suivant, qui applique plus ou moins la même recette. On notera également ces accélérations dévastatrices et des hurlements inarrêtables et diversifiés, puis Inhuman Existence prend la suite avec une approche tout aussi brute et directe de ce Brutal Death Metal sans concessions. Le groupe adopte également des éléments dissonants au sein de leur groove avec Buried Truth, une composition qui conserve l’approche virulente et les riffs accrocheurs tout en jouant sur la lourdeur et les palm mutes avant que Modern Arts of Slavery ne vienne nous écraser à son tour. Les patterns énergiques donnent du rythme à ce morceau martial, puis Hive of Insanity revient apporter les éléments complexes et saccadés entre deux moshparts massives, particulièrement marquées par ce son de grosse caisse qui claque. Invisible Reality prend rapidement la suite avec des patterns bruts et un tempo élevé servi par une batterie massive ainsi que des harmoniques inquiétantes, et on retrouvera également quelques racines Hardcore sur l’énergique Frail Utopia et sa rythmique motivante qui se finira cependant de manière un peu abrupte. Mais War is an Amusement prend la suite avec une nouvelle dose de brutalité auditive assez courte, puis Ad Astra vient refermer l’album sans la moindre touche de délicatesse, se concentrant sur l’efficacité brute tout en injectant quelques chœurs hurlés et des touches plus complexes.

Fleshgore a toujours été un nom synonyme de violence brute, et je vous confirme que Carnival of Flesh fait honneur à cette réputation. L’album est direct, lourd et sans compromis, laissant les riffs frapper tour à tour sans relâche.

85/100

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