Review 1511 : The Crippler – I’m Just Gonna Let Myself In

Prenez garde à The Crippler.

Créé en 2020 aux Etats-Unis, le groupe composé de Jag 13 (chant, Bad Luck 13 Riot Extravaganza, Eat the Turnbuckle), Shlak (guitare/chant, Eat the Turnbuckle, ex-Call the Paramedics), Dan O’Hare (guitare, Total Fucking Destruction, ex-Brutal Truth), Hook (basse, Eat the Turnbuckle, ex-Hellrad) et Evan (batterie) sort une démo la même année, puis annonce en 2022 sa signature chez Horror Pain Gore Death Productions, ainsi que la sortie de son premier album, I’m Just Gonna Let Myself In.

L’album débute avec le titre éponyme, I’m Just Gonna Let Myself In, qui pose immédiatement les bases de ce mélange agressif entre Death, Grind et Thrash : la violence est de mise à chaque instant. Dans les riffs, dans la voix ou dans les patterns énergiques, tout est fait pour nous faire bouger, tout comme sur Mangled Bodies, le titre le plus court, qui reste dans une approche assez Old School. La recette est similaire pour I Don’t Wanna Hurt You, I Just Wanna Kill You qui laisse des leads tranchants et explosifs s’intégrer à la base saccadée ainsi que sur I Keep Hearing Noises in Your Basement et son sample introductif qui nous mène à un matraquage en règle. Suicide by Cop propose des tonalités dissonantes couplées à la base rapide et motivante, mais également quelques leads plus réfléchis avant qu’Human Offals ne place ses riffs solides et saccadés. On retrouvera également des parties leads abrasives avant que Stabbing People ne revienne avec sa rythmique accrocheuse et directe. Le groupe enchaîne rapidement avec Let’s See What’s in Those Pockets, un titre plus groovy et influencé par des racines Hardcore sur lesquelles le Death Metal assassin s’exprime, mais aussi avec I Have a House Full of Guns, Just for Murder qui prend la même recette pour placer des leads tranchants. L’agression refait surface avec 21 Nails et sa rythmique effrénée qui ne nous laissera respirer que quelques secondes au début du morceau, puis Where’s My Fuckin’ Money viendra nous demander des comptes avec une approche assez Old School. La fin approche avec Orgy of Violence qui place ses racines Thrash dans une base massive, puis avec Rabies is a Killer qui laissera une rythmique énergique et enjouée mettre un point final à l’album.

Né et nourri dans la violence, The Crippler mélange des racines Old School agressives et accrocheuses pour faire de I’m Just Gonna Let Myself In un album efficace en toutes circonstances. Rien de révolutionnaire, juste des riffs bruts.

80/100

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