Review 1551 : Malice Divine – Everlasting Ascendency

Malice Divine est prêt à sortir son deuxième album.

Créé en 2019 par le musicien canadien Ric Galvez (chant/guitare/basse, ex-Astaroth Incarnate), le projet dévoile son premier album en 2021. Everlasting Ascendency, son successeur, est annoncé pour 2023, accompagné à nouveau par le batteur Dylan Gowan (Hallows Die, Vesperia).

L’album débute sur Silenced Judgement, une composition incisive qui rend hommage aux grands noms du Black Metal à tendance mélodique, complétée par des parties vocales brutes et viscérales. Le tempo élevé aide le morceau à alimenter son ambiance agressive et accrocheuse tout comme sur Apparitions Of Conquest et son atmosphère majestueuse qui profite de leads infernaux pour dévoiler toute sa rage tout en cultivant une approche assez Old School de cette noirceur acérée. Le titre est long, et il permet quelques accélérations pour laisser des pointes de technicité parler, suivies par un break apaisant qui nous mène à Usurping The Paragon et à ses mélodies agressives. Les leads s’intègrent parfaitement à la base martiale tout comme les influences Thrash complétées par la noirceur suivies par At One With Infinity qui reprend sensiblement la même approche avec cependant une légère touche mélancolique planante et hypnotique vers la fin du titre, dirigée par les leads perçants. Parasitic Demons adopte des racines Death Metal pour laisser la noirceur dissonante du Black Metal s’exprimer avant de s’apaiser, puis de repartir à pleine vitesse pour nous mener à Reclaimed Strength et à son introduction mélancolique. On retrouvera cette touche maussade lorsque les riffs reprennent de la vitesse, accompagnés par des hurlements rauques aux influences norvégiennes, suivie par l’inquiétante Illusions Of Fragmentation qui proposera des passages féroces créant un contraste avec les parties les plus douces et apaisantes de l’album, qui prendra fin avec Everlasting Ascendancy, une dernière composition qui renoue avec l’agressivité pure. Les riffs acérés lancés à pleine vitesse accueillent également quelques leads perçants entre deux vagues de hurlements vindicatifs, mais peu à peu c’est le silence qui aura raison de la tornade infernale.

Malice Divine s’exprime à travers des riffs Old School empruntés aux légendes scandinaves, faisant d’Everlasting Ascendency un album essentiel pour poursuivre le périple dans des tonalités glaciales et épiques.

85/100

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