Review 1556 : All Out War – Celestial Rot

L’énergie brute d’All Out War s’exprime à nouveau avec un huitième album.

Créé en 1990 aux Etats-Unis, le groupe sort trois démos, un EP, trois splits et trois albums avant de prendre une pause en 2004. Mais en 2006, Mike Score (chant, Below the Frost, End Reign), Eric Carrillo (basse), Andrew Pietroluongo (guitare), Jesse Sutherland (batterie, Behead the Lamb, ex-Nerve Gas Tragedy) et Taras Apuzzo (guitare, Behead the Lamb, ex-Nerve Gas Tragedy) font revivre le groupe, qui annonce en 2023 la sortie de Celestial Rot, chez Translation Loss Records.

Snake Legion, le premier morceau, démarre avec une énergie brute et incontrôlable ancrée dans le Hardcore, mais également dans un style agressif à souhaits. La rage ne faiblit jamais, même lorsque la rythmique devient plus lente et pesante ni sur Glorious Devastation et ses riffs dissonants abrasifs qui laissent place à des patterns accrocheurs que le groupe couple à des sonorités parfois plus planantes. Wrath prend la suite pour placer des choeurs puissants à la base tranchante et motivante du groupe ainsi que des riffs saccadés, puis Hideous Disdain nous autorise brièvement à respirer avec des tonalités sombres avant de repartir sur une rythmique effrénée propice au mosh. On retrouvera cette agressivité sans limite avec The End Is Always Near et sa dissonance écrasante qui se lie aisément avec les patterns les plus bruts du groupe, puis le tempo freine à nouveau un court instant sur Caustic Abomination qui laissera ses riffs s’embraser en compagnie de choeurs hurlés. Le groupe alimente l’oppression jusqu’au dernier moment ainsi que sur Revel In Misery qui fera place à un solo aussi chaotique que tranchant, mais aussi sur Celestial Rot, le titre éponyme, qui placera des influences Death Metal Old School appuyées, y compris sur la dernière moshpart. L’album touche à sa fin avec Weaving Oblivion qui conserve la même approche brute et violente sur un tempo effréné en compagnie de leads entêtants, mais surtout avec Horrid Shroud Of Heaven, le dernier morceau, qui apporte des parties saccadées avant le final.

All Out War ne s’exprime qu’avec violence et riffs saccadés. Outre la base Hardcore évidente, on retrouve sur Celestial Rot des influences Death Metal, Thrash Metal et Metalcore qui font de l’album le parfait compagnon de mosh.

70/100

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