Review 1680 : Angus McSix – Angus McSix and the Sword of Power

Les véritables héros reviennent toujours, et Angus McSix est prêt à nous le prouver.

Suite à son départ de Gloryhammer en 2021, Thomas Winkler (chant) reprend du service sous le nom de Angus McSix, Starlord of the Sixtus Stellar System.

Accompagné par Arch Demon Seebulon, The Origin of all Evil (guitare/basse/claviers, Orden Ogan), Thalestris, Queen of the Lazer-Amazons of Caledonia (guitare, Æxylium, anciennement live pour Pokerface et Frozen Crown) et Skaw! Buff Berserker from the North (batterie, ex-Rhapsody of Fire), le chanteur signe chez Napalm Records, et annonce la sortie de son premier album, Angus McSix and the Sword of Power.

L’album débute avec Master of the Universe, une première composition qui sonne à la fois comme l’hymne du musicien, mais également comme sa revanche, à en juger par des paroles vindicatives et pleines de sens. Les riffs accrocheurs sont également au rendez-vous, rythmant les sonorités motivantes qui nous conduisent à Sixcalibur, un titre qui fera la part belle aux orchestrations majestueuses tout en laissant les parties vocales expressives chevaucher la charge saccadée. On retrouvera même des sonorités Folk avant que Laser-Shooting Dinosaur, un morceau au titre surprenant, ne vienne ajouter une dose moderne et dansante de fun, jouant sur des racines Disco, laissant finalement Amazons of Caledonia adoucir l’ambiance avec une approche plus modérée. L’intensité de la voix, des choeurs et des leads conservent l’aspect épique du morceau, qui viendra accélérer à nouveau sur Ride to Hell, une autre composition qui profite d’une modernité enjouée pour développer un son motivant. Les riffs nous laissent parfaitement imaginer un chemin dégagé sur lequel nous progressons à vive allure jusqu’à Starlord of the Sixtus Stellar System, un titre tout aussi cliché qu’accrocheur qui donne aux éléments Heavy solides une chance de s’exprimer tout en s’ancrant sur des orchestrations majestueuses, avant de rencontrer cette voix maléfique qui viendra assombrir l’horizon avant le final. The Vision in the Fires nous offrira un court moment de répit avec une bande-son entêtante, qui laissera Eternal Warrior nous apporter ses sonorités martiales, complétées par les poussées du vocaliste, qui contrastent avec cette instrumentale très accessible guidée par les claviers. On retrouvera également les sonorités enjouées sur The Key to Eternity, une composition qui trouverait tout à fait sa place dans les boîtes de nuit du monde entier grâce à ses patterns dansants, qui collent étrangement bien aux parties vocales, y compris le sample obscur. Les racines Power Metal resurgissent sur In a Past Reality, qui couple aisément les éléments motivants, les riffs entêtants et les différentes voix qui rythment habilement le titre, avant de laisser Fireflies of Doom nous dévoiler l’un des refrains les plus chantants de l’album entier. Il y a fort à parier que ce titre clôturera également les performances live, mais ici c’est avec Just a Fool Will Play Tricks on Angus McSix, un morceau bonus, que les musiciens refermeront ce premier opus, conservant le contraste entre couplets énergiques et refrains entêtants.

Loin d’être tombé dans l’oubli, Angus McSix s’est relevé et nous offre un univers diversifié, composé avec des musiciens talentueux. Angus McSix and the Sword of Power a tout pour plaire, liant riffs énergiques et parties vocales puissantes avec une approche épique.

90/100

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