Ironmaster revient.
Créé en 2020 en Suède par Janne Jaloma (batterie, Dark Funeral, Imperium, Night Crowned), Jonas Kjellgren (guitare/basse, World Below, ex-Centinex, ex-Carnal Forge, ex-Scar Symmetry) et Roberth Karlsson (chant, Scar Symmetry, Facebreaker, Aktiv Dödshjälp, ex-Edge of Sanity), le groupe annonce la sortie de son deuxième album, Weapons Of Spiritual Carnage, chez Black Lion Records.
Solemn Pestilence, le premier titre, va immédiatement nous mettre face à un véritable mur de riffs aux influences Black Metal malsaines mêlées à un Death Metal massif. L’agressivité reste le maître mot du morceau en permanence, couplant lourdeur avec rage brute tout comme sur Ocean Of Searing Hatred, qui laisse une rythmique effrénée et saccadée écraser tout sur son passage pour faire de la place aux hurlements sauvages, mais également à certaines mélodies entêtantes. Le final plus doux nous mène à Weapons Of Spiritual Carnage, qui laisse les harmoniques mystérieuses mener la charge et le blast assassin, mais le titre est relativement court, et il laissera place à Infinite Virulent et à ses influences brutes et agressives qui ne nous laissent pas un seul moment de répit. Les leads répondent quasi-immédiatement au chant, mais le titre va finalement s’apaiser pour devenir pesant avant de reprendre de la vitesse, puis Monolithic Suppressor Engaged vient nous matraquer avec une approche assez moderne. Les pointes de Metal Industriel froid se mêlent parfaitement avec l’agressivité ambiante de ce court titre qui cessera avant que Cast Into The Hollow ne nous envoûte avec une introduction planante, suivie à nouveau du rouleau compresseur saccadé et extrêmement lourd. La dynamique se brise avec un break apaisant avant de repartir de plus belle avec des patterns plus complexes, puis le final massif laissera Implications Of Sacral Time nous autoriser un nouveau court moment de répit, suivi rapidement par Lies Of Apathy qui nous déverse toute sa rage à travers des riffs rapides, mais également des leads chaotiques perçants et des sonorités dissonantes. Les hurlements vifs donnent une part d’énergie au morceau, tout comme sur Bringer of Deception qui laisse un tempo rapide alimenter l’approche agressive du titre, qui alterne entre lourdeur et rapidité. L’album prendra fin avec Dismantling Eternity, une dernière tranche de ce mélange complexe mais dévastateur et surtout inarrêtable jusqu’à la dernière note.
Le nom d’Ironmaster est directement associé à la puissance. Entre parties complexes et riffs bruts, Weapons Of Spiritual Carnage nous écrase en permanence, n’autorisant que peu de répit pour un chaos sans nom.
90/100