Review 1714 : Devildriver – Dealing with Demons, Volume II

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Créé aux Etats-Unis par Dez Fafara (chant, Coal Chamber) en 2002 (sous le nom de Deathride), le groupe complété par Mike Spreitzer (guitare) a récemment subi une réorganisation de line-up. Jon Miller, bassiste fondateur, est revenu, accompagné par Davier Pérez (batterie, Great American Ghost) et Alex Lee (guitare, Bonded by Blood, Holy Grail), pour la sortie de Dealing with Demons, Volume II, leur dixième album, chez Napalm Records.

L’album débute avec la vindicative I Have No Pity qui laissera la rage s’exprimer avec des riffs accrocheurs après une courte introduction, plaçant des influences Thrash tranchantes sous le chant reconnaissable de Dez. Quelques mélodies plus douces se joignent aux refrains, puis Mantra dévoilera des sonorités plus sombres, rapidement accompagnées par des riffs plus agressifs. Les leads empruntés au Death Mélodique collent toujours aussi bien au groove accrocheur et rapide du groupe, qui continue avec Nothing Lasts Forever, un titre lourd qui laisse également ses harmoniques dévoiler des éléments planants mais inquiétants pour contraster avec les riffs bruts. Cette fausse douceur prendra à peine fin pour laisser Summoning placer sa rythmique saccadée où le vocaliste se déchaîne, mais les guitares proposent toujours un contraste plus apaisant, que l’on retrouve également sur l’introduction de Through the Depths, le premier titre révélé par le groupe. Plus sombre, mais également plus mélancolique dans un premier temps, il nous offrira également une rythmique très efficace et des parties vocales accrocheuses pour accompagner nos séances de headbang furieuses avant de s’apaiser pour laisser Bloodbath et ses influences pesantes prendre la suite. Les riffs lourds laissent également des sonorités dissonantes apparaître entre deux hurlements, et ils seront suivis par It’s a Hard Truth, qui renoue avec des patterns saccadés et énergiques. Des pointes de mélancolie se font à nouveau entendre dans les leads perçants, puis l’énergie refait surface pour If Blood is Life, qui adopte également des tonalités Nu Metal tout abrasives en jouant sur un contraste avec des leads très doux. L’album touche à sa fin avec This Relationship, Broken, une composition assez explicite qui laisse le groupe associer paroles sincères et patterns agressifs pour créer une vague de fureur qui peinera à s’apaiser jusqu’au dernier moment.

Devildriver change de line-up, mais la motivation du groupe reste intacte. Dealing with Demons, Volume II continue d’aller explorer de nouveaux territoires musicaux tout en conservant une base accrocheuse et une voix brute, c’est tout ce qu’il faut aux fans.

80/100

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