Review 1746 : Legion of the Damned – The Poison Chalice

Legion of the Damned se remet en marche.

Créé en 1992 sous le nom Occult, le groupe Néerlandais change de nom en 2005, après avoir sorti cinq albums. En 2023, Maurice Swinkels (chant, ex-Bestial Summoning, ex-Bethlehem), Erik Fleuren (batterie), Harold Gielen (basse, Defy the Curse, ex-Mangled, ex-Inhume), Twan van Geel (guitare, Bunkur, Flesh Made Sin, Sauron, Soulburn) et Fabian Verweij (guitare, Disquiet) annonce la sortie de The Poison Chalice, son huitième album, chez Napalm Records.

L’album débute avec Saints in Torment qui place une mélodie sombre avant de laisser les racines Thrash et Death Metal agressives prendre le dessus. Quelques leads fous explosent de la rythmique énergique et saccadée pour créer un contraste avec les parties vocales brutes, puis le groupe ralentit avant un final intense qui nous mène à Contamination et son sample introductif inquiétant. A nouveau, la rage s’impose rapidement à travers des riffs efficaces et accrocheurs, mais les guitaristes s’autorisent également des passages plus délicats et mélodieux tout en renouant avec des racines Old School comme sur Progressive Destructor et ses sonorités tranchantes. Le mix épais permet à chaque instrument de nous offrir un son puissant sans empiéter sur les autres, laissant les leads se glisser aisément dans la rythmique tout en conservant la vivacité que l’on retrouve aussi sur Skulls Adorn the Traitor’s Gate, une composition plus sombre mais également très martiale. On retrouve même quelques influences Black/Death sur ce titre malsain, suivi par le long Behold the Beyond qui conserve les tonalités pesantes et dissonantes tout en les intégrant à sa base agressive. Un final majestueux viendra nous offrir un court moment de répit avant d’être à nouveau piétiné par le blast fougueux de Retaliation, qui repart dans les tonalités les plus rapides et acérées à pleine vitesse. Sans renier la noirceur viscérale qui imprègne les riffs, le groupe laisse des leads froids sévir avant de laisser place à Savage Intent et à ses éléments énergiques, qui rappellent aisément les premières productions du groupe. La moshpart ravageuse sera sans aucun doute utilisée pour motiver les fosses en nous menant à la fédératrice Chimes of Flagellation, qui provoquera des séances de headbang sauvages. A nouveau, le groupe assume pleinement ses racines Old School et les exploite parfaitement pour créer des riffs énergiques auxquels les leads se greffent, ne nous laissant que peu de temps mort avant de laisser Beheading of the Godhead frapper avec un son entraînant. Le tempo plus modéré permet au groupe de créer des parties plus majestueuses et imposantes, tout comme sur The Poison Chalice, le titre éponyme, qui intègre également des parties pesantes, comme ces des grognements en arrière plan, avant de laisser les musiciens charger à pleine vitesse pour refermer l’album avec toute sa force de frappe.

Legion of the Damned reste fidèle à ses racines Old School agressives tout en intégrant sur The Poison Chalice des éléments de plus en plus sombres. L’album est une véritable vague de rage pure qui n’aura aucun mal à plaire.

90/100

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