Review 1779 : Death Ray Vision – No Mercy from Electric Eyes

Death Ray Vision veut toujours se battre.

Créé en 2010 aux Etats-Unis par des membres de Killswitch Engage et Shadows Fall, le groupe composé de Pete Cortese (guitare), Mike D’Antonio (basse), Colin Conway (batterie), Chris Rosati (guitare) et Keith Bennett (chant), le groupe signe en 2023 chez Metal Blade Records et annonce la sortie de No Mercy from Electric Eyes.

Behead the King, le premier titre, dévoile une première approche assez vindicative, qui se confirme par la suite avec des riffs énergiques aux influences Metalcore efficaces. Les parties vocales motivantes collent à ce groove brut, mais c’est avec In Unholy Water et ses racines Hardcore qu’elles se montreront le plus fédératrices, notamment grâce aux quelques choeurs Old School. On notera une moshpart plus lente avant que les leads ne nous conduisent à From the Rafters et à ses riffs directs aux harmoniques Thrash qui n’auront aucun mal à réveiller les fosses, puis Reaper viendra nous apaiser avec sa mélodie dissonante mais entêtante. La rythmique solide ne tardera pas à refaire surface, mais elle ne fait que soutenir les tonalités aériennes empruntées au Hard Rock alors que c’est la violence pure et déchaînée qui s’exprime sur Premature Evisceration, le très court titre suivant. Le groupe conserve ses patterns agressifs sur Praise the War Machine en les faisant légèrement ralentir pour nous laisser remuer le crâne, mais aussi pour placer des mélodies épiques ainsi qu’un chant clair motivant avant que Broken Hands of God ne prenne la suite avec des riffs énergiques. A nouveau, le chant clair viendra nuancer la rage, mais elle reste tout de même présente pour nous molester avant qu’An Iron Age ne prenne le relai en exploitant ses racines Punk les plus vives et accrocheuses. On retrouvera le son entraînant avec Armageddon Is the Answer, un titre aux sonorités relativement joyeuses qui se transformeront en une rythmique entraînante mais plus lente, mais il sera toujours de la partie sur O Great Destroyer, une composition relativement courte mais très vive. Crawl Forth the Cowards ralentira avant de faire revenir les mélodies entêtantes pour créer un son relativement calme, puis l’album se referme avec End Me, qui sonne comme l’un des titres les plus efficaces sur scène, que ce soit pour lancer quelques séances de headbang ou simplement pour fédérer une fosse entière.

A mi-chemin entre le Punk et le Thrash, Death Ray Vision développe un son aux influences Hardcore fédératrices et efficaces qui pousse No Mercy from Electric Eyes au rang d’album à entendre en live immédiatement.

80/100

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