Review 1790 : Tortured – Genetically Engineered Monstrosity

Prêts pour Tortured ?

Créé en 2019 à l’international, le groupe maintenant composé de Flo Butcher (chant, Balance of Terror, Relics of Humanity), Oscar Ortega (guitare/basse, Cystectomy, Ergosphere, Scatology Secretion…), Alexandre Giorgi (basse, Darkall Slaves) et Frank Smith (batterie, Rot Spewer, Septycemia, Sopor) sort en 2023 Genetically Engineered Monstrosity, son premier album, chez Comatose Music.

Illustré par Jon Zig (Abominable Putridity, Deeds of Flesh, Corpsefucking Art, Defeated Sanity…) et mixé/masterisé par Alexander Borovykh (Carnophage, Devangelic, Epicardiectomy, Kraanium…), l’album va débuter comme il est courant de le faire dans le Brutal Death avec un sample sur Bathing in Pus, rapidement suivi par des riffs massifs et des hurlements gutturaux gras. Le mix honore parfaitement les influences Old School comme les tonalités plus modernes, laissant les patterns complexes répondre aux moshparts tout comme sur Raised by Punishment qui va à nouveau nous inonder sous son blast au son caractéristique. Les riffs saccadés sont incroyablement efficaces, laissant l’instrumentale s’allier aux parties vocales pour nous briser la nuque avant que Human Bait ne nous roule dessus à son tour, complétant les riffs saccadés avec un rouleau de double pédale. Les passages plus lents et pachydermiques sont tout aussi dévastateurs que les charges effrénées qui nous mènent à Mushed Up, un titre qui nous laisse quelques instants pour reprendre notre souffle avant de nous faire piétiner à nouveau par une rythmique écrasante. Genetically Engineered Monstrosity, le titre éponyme, prend la suite pour nous clouer une fois de plus au sol avant de nous molester avec ses riffs lourds et incessants tout comme le fera Barbaric Impalement avec un tempo légèrement supérieur, renforçant cette impression de tornade de coups continue dont on ne peut sortir que brièvement à la fin du titre, juste avant que Boiled to Death ne prenne le relai pour continuer de nous asséner ses riffs enragés. Le break soudain ne fera que renforcer la violence qui se diffuse sans mal via la rythmique continue, puis via la courte Devouring What’s Left of You et son groove malsain mais extrêmement accrocheur et enfin sur Gruesome Chastisement, qui refermera l’album avec des riffs imposants qui ne cessent que pour laisser les moshparts nous écraser une dernière fois.

Ne cherchez rien de plus chez Tortured que de la violence à très haut niveau. Avec la pure brutalité dont il fait preuve, Genetically Engineered Monstrosity va nous exposer à une demie-heure de molestation et de complexité massive, dans le seul et unique but de nous coucher au sol.

85/100

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