Review 1834 : Kataklysm – Goliath

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Rien n’arrête le titan du Death Mélodique Canadien Kataklysm.

Créé en 1991, le groupe compte sur son frontman et fondateur Maurizio Iacono (chant, Ex Deo, Invictus) ainsi que sur Jean-François Dagenais (guitare, Ex Deo, Invictus), Stéphane Barbe (basse, Ex Deo) et leur nouvelle recrue James Payne (batterie, Hiss from the Moat, ex-Hour of Penance, ex-Vital Remains) pour la sortie de Goliath, leur quinzième album.

Dark Wings of Deception ouvre l’album avec un court sample vocal suivi de riffs extrêmement lourds, auxquels des leads saccadés viennent se greffer, suivis par les hurlements vindicatifs du vocaliste. Le groove lent est contrasté par une batterie dévastatrice à la double pédale quasi-permanente, que l’on retrouvera sur l’énergique Goliath, la composition éponyme, qui permet au groupe de revenir à ses racines Old School tout en profitant d’un mix moderne écrasant. Le titre est un peu court, mais sa rage s’étend jusqu’à Die as a King qui couple des couplets vifs avec des refrains fédérateurs renforcés par des mélodies épiques. Le groupe nous accorde un très court répit avant que Bringer of Vengeance ne vienne nous molester avec des riffs sombres et inquiétants, qui se trouvent décuplés par le mix imposant. Une mélodie mélancolique s’ajoute en arrière-plan avant un final martial, suivi par Combustion qui mélange l’approche énergique au son brut et saccadé sous les vociférations du frontman qui alterne entre scream perçant et growl massif, puis le groupe renoue avec des racines Old School sur From the Land of the Living to the Land of the Dead, qui place un blast énergique sous une rythmique ravageuse. The Redeemer proposera une introduction relativement douce avant de laisser les musiciens se déchaîner à nouveau sans oublier de placer un break plus lancinant, puis Heroes to Villains repart à pleine vitesse pour laisser la rythmique se déchaîner. On notera également les harmoniques tranchantes qui ressortent du mélange, qui nous mènent à Gravestones & Coffins, un titre relativement plus modéré qui permet aux musiciens de créer des passages plus lents et sombres, puis l’album prend fin avec The Sacrifice for Truth et ses touches entraînantes qui se mêlent habilement à la lourdeur habituelle des canadiens, parfois infusée de mélodies mélancoliques.

Kataklysm règne toujours sur le Death Mélodique avec sa propre patte, rendant Goliath identifiable en un rien de temps. L’album plaira sans aucun doute à leurs fans, tout en restant relativement accessible aux nouveaux venus en quête de gros son.

80/100

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