Review 1933 : Orbit Culture – Descent

Orbit Culture fête sa dixième année avec un quatrième album.

Attendu depuis la sortie de leur dernier EP il y a deux ans, Niklas Karlsson (guitare/chant), Fredrik Lennartsson (basse), Richard Hansson (guitare) et Christopher Wallerstedt (batterie) continuent leur collaboration avec Seek & Strike pour l’annonce de Descent.

Le groupe débute son album avec Descending, une introduction instrumentale relativement sombre et inquiétante qui permettra par exemple au groupe de se placer sur scène, puis Black Mountain frappe avec une première rythmique groovy sur laquelle les leads entêtants prennent place, suivis par les parties vocales massives. Les riffs saccadés vont finalement exploser dans une accélération massive menée par la double pédale, créant un contraste avec le refrain où le chant devient plus accessible avant de laisser place à Sorrower, qui va laisser sa lourdeur intégrer un environnement légèrement oppressant. Les patterns accrocheurs se succèdent et permettent au groupe d’ajouter des harmoniques tranchantes ainsi qu’un solo épique et un break au violon, qui accompagnera aussi le final jusqu’à From The Inside, titre pour lequel le groupe nous a offert un clip au beau milieu de l’apocalypse qui abrite ses tonalités mélancoliques. Les orchestrations ajoutent une touche plus imposante à une rythmique déjà massive où hurlements et chant clair se répondent avant de laisser les riffs dissonants nous mener à Vultures of North, le premier extrait dévoilé pour cet album, qui redynamise immédiatement l’atmosphère. Le groove évident et naturel créé par la batterie permet aux musiciens de placer des leads sombres entre deux vagues d’agressivité pure, puis Alienated qui va nous frapper à son tour avec sa vivacité dévastatrice. Le titre est court, et il ne perd pas un seul instant pour laisser les hurlements nous rouler dessus sur des riffs entraînants plutôt rapides aux influences énergiques avant de laisser The Aisle Of Fire nous offrir des sonorités apaisantes avant que l’ouragan ne se déchaîne à nouveau, mêlant une fois de plus des riffs percutants avec des leads plus aériens. Le titre va progressivement ralentir avant de repartir après le break en rejoignant Undercity et ses harmoniques criardes pour développer une approche lugubre combinée à des riffs spasmodiques puissants, ainsi que les habituelles parties vocales diversifiées et uniques. Le break aux influences Grind est surprenant, mais il mène à une partie intense et extrêmement mélodieuse avant que Descent, le titre éponyme, ne revienne dans cette approche Industrial glaciale couplée à sa rythmique massive d’où sortent les cris furieux. Le titre va tout de même proposer une partie plus douce au clavier avant de retrouver son imposante saturation, qui finira par s’éteindre pour laisser Through Time, le dernier morceau, dévoiler ses sonorités mystérieuses et son chant clair sensible qui vont finalement se transformer en rythmique lancinante empruntée au Doom/Death, et qui va s’enflammer progressivement.

Très attendu, Descent fait honneur à ses prédécesseurs et place des riffs massifs entre Groove et Death Mélodique dans une atmosphère moderne. Orbit Culture a passé un cap, qui lui permet de côtoyer légitimement les grands noms du Metal.

95/100

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