Review 2083 : Vanir – Epitome

Revivez l’histoire avec Vanir.

Depuis quinze ans, le groupe Danois nous fait vivre son épopée de Death Mélodique. En 2024, Martin Rubini (chant, Lotan), Michael Lundquist (guitare), Michael Christensen (basse), Jon Elmquist (batterie), Kirk Backarach (guitare, Iron Fire, Vansind) et Stefan Dujardin (claviers) sortent Epitome, leur septième album.

L’album débute avec Twisting The Knife, une véritable épopée aussi agressive que majestueuse qui reprend là où le groupe nous avait laissés. Double pédale et riffs effrénés servent de base à des hurlments furieux et à des mélodies couplées aux claviers imposants, qui nous emportent sans mal dans cette chevauchée fantastique qui ne ralentit que pour laisser One Man Army prendre la suite avec une marche fédératrice. Le morceau est plus lent et saccadé que le précédent, mais il conserve son approche accrocheuse grâce des passages plus rythmés avant de ralentir à nouveau le rythme pour laisser Wood Iron And Will dévoiler des leads entêtants. La rythmique conserve les touches plus vives guidées par des parties vocales sauvage qui finiront par la déchaîner, puis le groupe place une pointe de mystère avec l’introduction à la basse de Sanguis Et Aurum, rapidement rejointe par le reste des instruments pour finalement adopter une une rage maîtrisée. A la manière d’un stratège, le vocaliste laisse les riffs accélérer au moment crucial, puis nous guider à Sorte Grethe où des harmoniques enjouées se glissent dans une rythmique solide forgée grâce aux influences Pagan épiques. Le son devient plus sombre avec Call To Arms, où l’introduction inquiétante explose littéralement et laisse le groupe charger grâce à des patterns efficaces, mais les guitares reviendront donner un second souffle aux musiciens qui s’enflamment pour nous mener à Fall Of Arkona. Les leads et les claviers sont rapidement plus solennels et imposants, forçant le groupe à adopter une atmosphère différente mais qui convient tout aussi bien à leur style glorieux, laissant parfois les orchestrations de côté pour se concentrer sur le son brut tout comme sur Blood Eagle, où elles sauront se réveiller pour renforcer singulièrement certains passages en décuplant leur puissance. Le reste du morceau suit sensiblement la même direction avant de finalement nous laisser avec Kings Will Fall et ses tonalités pessimistes qui se transforment à nouveau en envolées grandioses où rythmique et claviers collaborent pour créer le meilleur son possible et refermer l’album avec la même énergie qu’à ses débuts.

Vanir incarne réellement le terme “épique”. Entre ses rythmiques solides, ses claviers majestueux, ses leads habiles, ses influences Pagan et ses cris féroces, Epitome a tout nous donner envie de partir à l’aventure, épée à la main !

90/100

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