Review 2091 : Austrian Death Machine – Quad Brutal

Austrian Death Machine veut plus que tesvêtements, tes bottes et ta moto.

Dix ans après son dernier album, le projet mené par Tim Lambesis (chant/guitare, As I Lay Dying, Born Through Fire) annonce la sortie de Quad Brutal, son quatrième album, chez Napalm Records.

Il est accompagné par Brandon Short (batterie), Cory Walke (guitare/chant), Mark MacDonald (guitare), ainsi que d’autres invités tout au long de l’album : les vocalistes Craig Golias, Ricky Hoover (Ov Sulfur), Dany Lambesis (HELLBØRN) et Rob Bailey ainsi que les guitaristes Angel Vivaldi, Clayton King (Designing Creation), Joey Alarcon (Born Through Fire, Wolves at the Gate) et Dylan Burcombe.

L’album débute avec No Pain, No Gain, une composition aussi motivante que son clip vidéo est cliché et risible. Les riffs saccadés et les rugissements se mêlent habilement pour faire du morceau un parfait compagnon de salle de sport entre les quelques samples, laissant le solo nous présenter la partie finale qui rejoindra Conquer, où les parties vocales se diversifient à nouveau pendant que les musiciens nous offrent une approche effrénée du Metalcore. Les harmoniques entêtantes créent un contraste avec la base furieuse, puis le groupe retourne sur le banc avec Hey Bro Can You Spot Me?, phrase que nombre de sportifs ont déjà prononcée, comme sur le début de ce titre efficace fait de moshparts continues. Judgement Day rendra hommage à cette pochette digne des films chers au groupe tout en plaçant une nouvelle dose de riffs dévastateurs boostés au groove, puis c’est sur Everybody Pities the Weak que le groupe prend sa revanche en ajoutant quelques leads dissonants sous le feu continu des parties vocales. Le groupe renoue avec ses racines motivantes, ses pointes d’humour et ses clichés sur Don’t Be Lazy, autre titre où une vidéo vous poussera à soulever toujours plus de fonte, puis il enchaîne avec Get Down où les riffs hachés sont légion pour nous accompagner dans notre quête de muscles, où on retrouvera aussi quelques leads et choeurs. Les samples empruntés à Terminator reviennent sur Destroy the Machines où les vocalistes se relaient et se complètent sur une rythmique enflammée qui rend parfaitement hommage aux phases d’action, tout comme MeatGrinder, le titre suivant, qui place quelques harmoniques tranchantes dans les influences Thrash énervées. L’album prend fin avec I Never Quit, qui va une fois de plus laisser les musiciens se déchaîner à toute allure, tout en intégrant cette fois-ci quelques éléments Crossover pour lui donner une touche fédératrice.

Si vous ne savez pas avec quoi diluer votre whey, Austrian Death Machine vous apporte la solution avec Quad Brutal, un album aussi efficace que cliché. Attention cependant à ne pas oublier les jambes lorsque vous headbanguerez.

75/100

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