Review 2155 : Belore – Eastern Tales

Le soleil brille à nouveau pour Belore.

Créé par Aleevok (tous instruments/chant, Continuum, Hamka, live pour Darkenhöld), rapidement rejoint par Charlie Videau (batterie, Nydvind), le groupe dévoile cette année Eastern Tales, son troisième album, toujours chez Northern Silence Productions.

Le duo est complété par Ella Zlotos (flûte, Saor), ainsi que par Wÿntër Ärvn (Hardiesse, ex-Aorlhac) et Ederiel, guitaristes live.

To the Eastern Lands nous ouvre à nouveau les portes de cet univers épique grâce à une introduction majestueuse, à laquelle succède la toute aussi enivrante Sons of the Sun où les tonalités planantes côtoient sans mal les riffs bruts et les parties vocales féroces. Le mélange s’adoucit parfois avec l’arrivée de quelques murmures, mais la fureur du Black Metal n’est jamais loin pour nous envoûter grâce à sa toile sombre avant d’alimenter les sonorités inquiétantes grâce aux craquements sur Storm of an Ancient Age qui accompagnent notre progression jusqu’à cet imposant paysage de riffs aériens. Les claviers et la flûte participent évidemment à l’ambiance apaisante au même titre que les choeurs, créant un contraste avec les parties les plus martiales qui mènent à The Hermit Awakens et à son introduction acoustique réconfortante. Les influences Folk sont très présentes sur ce long morceau, qui accueillera tout de même quelques moments de saturation féroce et ténébreuse avant de laisser place à l’inquiétude sur Benelior’s Betrayel, un interlude au clavier où nappes lumineuses se mêlent pour nous captiver lentement. Battle for Therallas suit avec ses chants vaporeux, puis ses mélodies transcendantes et ses parties plus menaçantes toujours enrobées d’un rideau éthéré qui nous transporte jusqu’à The Rise of a Sovereign qui va clôturer ce troisième chapitre grâce à des racines beaucoup plus chaleureuses, tranchant avec les grognements malsains et la double pédale véloce du final.

L’univers de Belore s’étoffe avec Eastern Tales d’une touche lumineuse et apaisante. Le Black Metal est toujours présent, mais l’atmosphère est beaucoup plus calme et planante que sur les albums précédents, incarnant une véritable quiétude.

90/100

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