Diabolus in Musica

Annoncée depuis quelques temps déjà, l’exposition Diabolus in Musica ouvre enfin ses portes à la Philharmonie de Paris.

La veille de l’ouverture, Hamid Si Amer me convie la presse à une visite en avant-première, à laquelle je me suis rendu avec joie, impatient de découvrir cet évènement qui fait déjà parler de lui.

A notre arrivée, nous sommes accueillis par Olivier Mantei, directeur général de la Philharmonie et Marie-Pauline Martin, directrice du Musée de la Musique, ainsi que par Corentin Charbonnier et Milan Garcin, commissaires de l’exposition, et le duo d’illustrateurs Fortifem (Jesse Daubertes et Adrien Havet). C’est l’occasion pour eux de s’exprimer tour à tour sur la création de l’évènement, qui est visiblement dans les tuyaux depuis un long moment, mais également de remercier les partenaires de l’évènement : le label Nuclear Blast, le Hard Rock Cafe, le Hellfest, mais aussi nombres de collectionneurs privés et d’artistes eux-mêmes se sont prêtés au jeu.

Ensemble, ils nous évoquent également la création du livre de l’exposition, ainsi que d’un double vinyle, qui s’annoncent tous deux comme une véritable pièce de collection.

Passons ensuite à l’exposition en elle-même. Elle est tout simplement grandiose. Si on retrouve bien évidemment dès l’entrée les pontes du style – j’ai nommé Black Sabbath, pour ceux qui ne suivent pas – et des pièces de collection inestimables, le reste de notre chemin est divisé en plusieurs catégories. On tombe d’abord nez à nez avec une créature venue d’un monde imaginaire bien connu, puis sur les “sept chapelles du Metal” : Hard Rock & Heavy, Speed & Thrash, Death, Black, Nu Metal, Hardcore et Power & Symphonic Metal.

Chacune est pourvue d’éléments uniques, appartenant ou ayant appartenu à des groupes mythiques que l’on connaît tous, ainsi que d’artworks, et d’un écran rendant hommage à l’une des figures de la scène. On passe ensuite dans l’Imaginarium, où artworks, objets de scène et photos de musiciens nous plongent sans difficulté dans l’ambiance des concerts. Petit détour par notre chère scène française, suivies des cultures locales, à l’image de la culture “Marock” au Botswana, puis c’est avec les guitar heroes et leur matériel parfois mythique que nous continuons l’aventure jusqu’à une salle circulaire nommée “The Pit”, qui vous réserve l’expérience la plus immersive, sur fond d’Amon Amarth, Vexed ou encore Bloodywood.

Même si certains sous-genres moins visuels (tels que le Doom, le Prog, le Stoner…) manquent à l’appel, l’exposition est déjà bien conséquente, et je ne peux que vous inciter à vous rendre à l’exposition. Que vous aimiez le Hard Rock, le Death, le Metalcore ou même si vous ne connaissez que de nom certaines formations, votre expérience sera totale, autant visuellement qu’auditivement ! De nombreux ateliers sont également prévus.

Je remercie à nouveau Hamid Si Amer pour l’invitation, ainsi que les nombreux acteurs qui ont participé à la création de l’événement.

Diabolus in Musica – la Philharmonie de Paris

Du 5 avril au 29 septembre 2024
Du mardi au jeudi de 12h00 à 18h00
Le vendredi de 12h00 à 20h00 ?
Samedi et dimanche de 10h00 à 20h00 ?

Pendant les vacances scolaires (zone C) :
Du mardi au dimanche de 10h00 à 20h00?

Fermeture le 1er mai.

https://philharmoniedeparis.fr/fr/activite/exposition/26866-metal

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