Review 2159 : Subterraen – In the Aftermath of Blight

 

Nouveau Subterraen en approche.

Après sa première création, le groupe mené par HLVT (guitare/chant), MLV (batterie), CKKP (guitare) et plus récemment BMR (basse/chant/claviers) signe avec Frozen Records pour dévoiler son deuxième album, In the Aftermath of Blight.

Le groupe reçoit William Lacalmontie (Ovtrenoir) au chant sur deux morceaux.

Paving the Way to Oblivion débute avec des notes aériennes qui emplissent peu à peu l’air, complétées par une section rythmique plus lourde qui finira par prendre le dessus et par assombrir progressivement le son. L’apparition des hurlements marque une nouvelle plongée dans les ténèbres oppressantes, d’où perceront tout de même quelques mots en chant clair et leads lumineux, créant un voyage lancinant qui arrivera à son terme lorsque Poisoned Waters prendra le relai pour assurer une continuité dans leur univers planant. Les voix deviennent plus présentes et plus diversifiées tout en créant une sorte de dissonance brumeuse avec la base rythmique qui nous envoûte en un rien de temps, transportant notre esprit dans les limbes de son paysage qui nous mène finalement à 10;27, où une mélodie inquiétante nous accueille. Le chant reste ancré dans sa dualité fascinante entre agressivité et intensité tout en laissant parfois place à des harmoniques plus minimalistes et parfois même plus apaisantes qui nous permettent de respirer entre deux passages plus épais tout en pavant la voie pour In the Aftermath of Blight, le dernier morceau. En plus d’être le titre éponyme, il est également le plus long de l’album, et permettra aux musiciens de développer leur angoisse à travers une saturation asphyxiante où la rythmique saccadée nous martèle sous les cris fantomatiques, laissant même un break onirique introduire l’entêtante section finale.

Bien que toujours ancré dans la lourdeur, Subterraen sait parfois s’éloigner de la noirceur brute en ajoutant des influences plus aériennes. In the Aftermath of Blight surprendra par sa diversité et sa cohérence là où son prédécesseur avait choisi la violence.

90/100

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