Review 2242 : DVRK – Infinite Reminiscence

Premiers pas pour DVRK !

Créé en tant que projet solo, le groupe comprend maintenant Peter Morgan (chant), Bastien Deleule (guitare), Gerald Audiard (guitare), Fabien Letren (basse) et Vincent Vidal (batterie) pour la sortie d’Infinite Reminiscence, son premier EP, qui sort chez Season of Mist.

Le constat est rapide avec Distant Roads, le premier morceau, le son groovy massif et l’ambiance inquiétante vont parfaitement bien ensemble, et l’ajout des hurlements ne fait que renforcer la furie du mélange. Le groupe nous laisse pour seule répit un court final, puis ce sont des influences Hip-Hop/Trap qui s’annoncent sur Breathless, teintant le morceau d’une aura Beatdown accrocheuse moderne, qui se confirme avec la violence déchaînée qui frappe en continu. Le morceau est assez court, tout comme The Secret qui lui emboîte le pas avec une approche similaire et toute aussi dissonante composée de moshparts violentes sur lesquelles les parties vocales brutes explosent. Le dernier break nous écrase avant de laisser Paco nous présenter sa froideur hypnotique grâce à une guitare apaisante et des cris brumeux qui se perdent dans l’air, et qui finissent par cesser totalement et céder leur place à Colors qui renoue sans attendre avec la sauvagerie contrôlée des musiciens et de leurs riffs saccadés. Les tonalités belliqueuses se succèdent puis font place à F.A.M., le dernier titre, qui nous explose régulièrement en pleine face avec des riffs simples mais efficaces, couplés à cette ambiance futuriste intrigante.

En moins de vingt minutes, DVRK nous présente un univers agressif et moderne qui trouvera sans mal sa place sur scène. Infinite Reminiscence reste cependant un peu court, mais on sent que le groupe a du potentiel.

75/100

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