Hellfest Interview 2024 : Houle

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Quelques questions à Græy Gaast (basse), Zéphyr (guitare), Visker (batterie), Crabe (guitare), Adsagsona (chant), musiciens du groupe français Houle, à l’occasion de leur passage au Hellfest Open Air 2024 par Raven.

Bonjour et tout d’abord merci de m’accorder de ton temps ! Comment te sens-tu ?
Zéphyr : On est encore en descente, mais on se sent vraiment extrêmement satisfaits et avec un gros sentiment d’accomplissement. Ça faisait des mois qu’on attendait ça, des mois qu’on stressait, qu’on préparait, qu’on avait envie d’y être, qu’on n’avait pas envie d’y être, que tout se mélangeait et là, on l’a enfin fait ! On est heureux quoi. 

Vous avez ouvert le festival sur la Temple ce matin, comment s’est passé le show ?
Vikser : Incroyable! ! Quand on se préparait en backstage pendant que l’autre groupe jouait sur la scène d’à côté on voyait les gens qui commençaient à s’amasser, la Temple était quasiment remplie alors qu’on n’avait même pas encore mis un pied sur la scène. Donc déjà là on a compris qu’on était attendus. Ça, on le savait déjà, mais là c’était la confirmation. Ça s’est très bien passé, le public était réceptif, on a eu une connexion qui était vraiment très très bonne. Moi j’ai réussi à péter ma peau bottom de caisse claire, un truc qui n’arrive jamais, mais je l’ai fait. Moi je suis je suis un pro pour que ma batterie se dérègle constamment, quand je joue, je passe pas une date sans qu’il y ait un truc qui parte : la première chanson, les deux crashs qui tombent les unes sur les autres, la peau de caisse claire qui est pétée, infernal mais c’était incroyable. . Globalement on était stressé mais on savait qu’on était préparé pour cette date et on y est allé confiant mais quand même la boule au ventre parce que c’est une grosse date pour nous. Mais on est très satisfait de ce qui s’est passé. 

Qu’est-ce que ça signifie de jouer au Hellfest pour ton groupe, et surtout pour toi ?
Adsagsona: La banalité absolue? Bien sûr, et bien évidemment (rires). Quand on a eu cette cette opportunité de jouer au Hellfest on a tous eu la même réaction : “mais merde en fait, c’est c’est littéralement mon rêve d’adolescent”. J’ai j’ai tellement rêvé d’être sur cette scène, mais tu sais toujours en se disant le rêve impossible. Les rêves sont faits pour ne pas être réalisés, tu vois ? Et de mon côté, il y a un gros déni de ce qui s’est passé. Qu’on soit clair, pour les autres pas forcément du déni encore. Mais effectivement, c’est une opportunité qu’on ne pensait pas pouvoir avoir. Et maintenant en fait, ce qui est absolument extraordinaire, on on se dit qu’on a eu cette ouverture là. Et mine de rien, on a d’autres propositions qui qui arrivent pour d’autres festivals assez conséquent aussi et en fait on se dit: “merde ça sera peut-être pas la dernière fois qu’on jouera par exemple au Hellfest ou du moins sur des festivals de cet acabit là”. Mais même légèrement plus petit, ça me va aussi et du coup tu réalises que, sans vouloir banaliser la chose, ça va recommencer et ça c’est absolument incroyable et ça n’a pas de prix quoi. Et, pouvoir continuer à jouer avec ces loulous là, ça n’a pas de prix non plus.
Crabe : Ouais, je pense que c’est aussi un accomplissement pour pas mal de groupes de pouvoir fouler la scène de son style musical quand tu fais du Black Metal, jouer sur la Temple et en plus quand t’es un groupe français, il y a rarement quelque chose de plus emblématique. On y est arrivé en plus assez rapidement sans trop comprendre comment et je pense que là on doit pas mal de remerciements à pas mal de gens qu’on a croisés depuis le début de l’aventure : Cédric qui est notre ingé son, qui a enregistré notre ep, qui a enregistré notre album, ensuite Vincent qui est notre nouveau ingé lights et puis tous les gens qui nous ont bookés sur des concerts qui nous ont permis d’avoir de la visibilité au début et puis LADLO je le garde en dernier parce qu’ils ont vu un petit peu du potentiel au tout début. C’est ce que je dis souvent, il y a énormément de groupes qui ont beaucoup, beaucoup, beaucoup de talent, qui font de la très très bonne musique sur toutes les scènes . Enfin dans tous les pays il y a des il y a des scènes hyper riches et eux ils vont peut-être voir le truc un peu plus loin que les groupes ont eux-mêmes du mal à voir et ils vont pousser dans la bonne direction… Et c’est clairement grâce à eux qu’on a réussi à développer le potentiel et arriver jusque là. Houle au départ ça n’avait rien à voir avec ce que eux nous ont permis d’en faire donc on leur doit une grosse partie de tout ce qui nous arrive là.

Comment vous êtes-vous préparés pour ce show ?
Græy Gaast : il y a à peu près un mois on a fait trois jours de résidence en région parisienne au Chaudron et on s’est préparé à la fois pour notre release party qui a eu lieu le huit juin et on se préparait aussi pour le Hellfest. C’est à ce moment-là qu’on a commencé par bien tailler notre son parce que ça faisait un moment. On avait Cédric notre Ingé son qui était là pour nous aider à sculpter le son qu’on voulait, on avait Vincent pour nos lights et aussi on avait un ami des Acteurs de L’Ombre qui nous a aidé aussi pour le jeu de scène. Comment on bouge ? qu’est qu’est ce qu’on fait? Comment on se comporte pour que le show soit vraiment prenant ? On s’est focalisé à la fois sur la release party mais aussi beaucoup sur le Hellfest. On a joué le set plusieurs fois plus ou moins bien mais à la fin on a atteint à peu près ce qu’on voulait. Vincent c’était la première fois qu’on l’avait pendant la résidence, lui Il a aussi monté un peu le jeu de lumières. Par exemple, il nous a programmé un phare qu’on avait pendant la release party.
Crabe : On a du coup un phare qui permet d’être encore plus dans le côté immersif et lui il a fait un travail de fou pour ceux qui ont vu le concert, je pense que c’est évident. Les light ça amène vraiment au niveau au-dessus, C’est plus juste de la musique, c’est un truc beaucoup plus complet quoi ! 

Ça va être quand un double album avec Déluge?
Adsagsona : Ils ont un morceau houle, il faut qu’on prépare un morceau déluge du coup *rires*

Est-ce que tu pourrais décrire le style de Houle sans jamais dire “Black Metal” ?
Adsagsona : Heavy Metal énervé? Heavy Metal océanique énervé ? Metal Noir marin ?
Zéphyr : Tellement mort portuaire cauchemardesque, ça fonctionne. J’aime bien.
Vikser : Portuaire, cauchemardesque, Metal Noir marin.
Et là il va falloir faire un avec The Ocean aussi !

Le groupe a sorti son premier album, Ciel Cendre et Misère Noire, au début du mois. Comment sont les retours à son sujet ?
Zéphyr : Ils ont l’air d’aimer hein ! Les retours sont hyper positifs. Ça fait extrêmement plaisir, On a mis énormément de travail dans tous les aspects de la composition, on avait un peu le trac avant qu’il soit publié et ça fait vraiment du bien de voir tous ces retours. On est très contents et honorés.
Crabe : Je disais qu’on a eu la bonne surprise de voir qu’on avait été nommés comme album du mois chez Rock Hard et ça c’est assez rare pour être souligné, c’est pas tous les jours donc ça faisait super plaisir. Et les retours dans l’ensemble ont été hyper positifs. Je pense qu’en plus ce qu’on ce qu’on recherchait avec l’album a été remarqué, le changement par rapport à l’EP, c’était volontaire, on n’a pas fait une musique qui ressemblait exactement à celle de l’EP. On a été plus tranchant, peut-être moins atmosphérique et plus même plus heavy, plus mélodique et dans les dans les critiques, dans les commentaires, dans les review ça se voit que ça a été remarqué et apprécié. En plus c’est un album qui est fait pour le live et du coup là on le ressent. On commence tout juste à jouer véritablement les nouveaux morceaux en live et on sent que ça draine encore plus le chalut *rires*.

Vous avez sorti un clip vidéo pour le morceau Sur Les Braises Du Foyer, comment avez-vous géré la direction artistique et l’histoire de la vidéo ?
Crabe : Alors c’est assez simple puisqu’en fait nous on n’a pas eu grand chose à faire pour le clip. En fait on avait discuté avec Yulia Nikiforova qui est l’une des bénévoles chez Les Acteurs De L’Ombre, et qui nous a proposé un soir de concert quand on était au SEC, un petit festival Satanas Ebrietas Conventus, de faire un clip. Elle avait déjà dirigé un ou deux courts métrages, si je me souviens bien, mais c’était son premier clip et elle nous a dit: “Moi, je veux bien faire la réalisation de votre clip, j’ai des idées, j’ai plein de contacts” Notamment les Furtifs qui ont aidé à la production. Tout le monde s’est levé en disant « On va vous trouver tout ce que vous voulez, un chalutiers, des figurants, des costumes” tout le bordel et nous on on était juste avec nos bières et on a dit “bah oui, allons-y”. On lui avait donné le synopsis du morceau,les grandes idées du morceau et en fait après tout le clip c’est elle, les costumes c’est elle, les figurants, la production. Elle a trouvé tout le monde dont Madeleine, qui est l’actrice principale du clip, qui porte le clip complètement sur ses épaules, puisque nous si vous regardez un peu le clip, on est dedans mais on fait ce qu’on peut.
Adsagsona : Les gars sont présents dans le clip mais si tu ne sais pas que c’est les gars de Houle en fait ça peut être juste des figurants lambda. C’est vrai que Madeleine a totalement porté le clip sur ses épaules et elle a fait un travail incroyable de concert avec Yulia. Quatre-vingt quinze pour cent du mérite revient à ces deux femmes.
Zéphyr : Moi j’ai trouvé que le clip juste avant la sortie de l’album nous a permis d’entrer dans une autre sphère. C’est un clip qui pour moi paraît très professionnel et qui nous a élevé au-dessus du statut de groupe qui avait peut-être un EP mais qui a fait un album maintenant. Faire un clip comme ça, pour moi, c’était une énorme fierté et ça a de la gueule, ce qui fait que quand les gens tomberont dessus, ils nous prendront plus au sérieux que sans le clip.

Comment se passe la collaboration avec le label Les Acteurs De L’Ombre ?
Vikser : La collaboration avec Les Acteurs De L’Ombre est incroyable ! Tout simplement on a eu Gérald Milani, le responsable, chef, grand chef de des Acteurs De L’Ombre qui nous aide énormément et qui nous appuie sur beaucoup de choses. Il a cru très tôt dans le projet aussi, c’est lui qu’on a eu très vite en contact dès qu’on a enregistré le le premier album. Et aussi euh grand remerciement aux bénévoles qui sont toujours là pour nous. On avait encore en backstage des techniciens qui sont en fait des bénévoles, des Acteurs qui nous suivent et qui maintenant deviennent sont des copains plus qu’autre chose. ils ont complètement contribué à Houle, on en est complètement conscient. Sans eux on n’en serait pas à ce niveau-là. Autant sur la technique dans la com, la pression des vinyls, des choses comme ça mais aussi dans l’univers. On a toujours été ouvert aux conseils, on leur a toujours dit “donnez-nous vos feedback, on est toujours intéressé” donc voilà grand merci à eux.

Je vais laisser le mot de la fin à Adsagsona avec ta meilleure blague.
Adsagsona : Gloire à Houle ! Golryhoule ! *rires*

English version

A few questions to Græy Gaast (bass), Zéphyr (guitar), Visker (drums), Crabe (guitar), Adsagsona (vocals), musicians from French band Houle, on the occasion of their appearance at Hellfest Open Air 2024 by Raven.

Hello, and thank you for your time! How are you feeling?
Zéphyr: We’re still on the way down, but we feel extremely satisfied and with a great sense of accomplishment. We’ve been waiting for this for months, stressing about it, preparing for it, wanting to be there, not wanting to be there, everything mixed up, and now we’ve finally done it! We’re really happy. 

You opened the festival at the Temple this morning, how did the show go?
Vikser: Incredible! When we were getting ready backstage while the other band was playing on the stage next door, we could see people starting to pile in, and the Temple was practically full even though we hadn’t even set foot on the stage yet. So even then, we knew we were expected. We already knew that, but this was confirmation. It went really well, the audience was receptive, we had a connection that was really, really good. I managed to break my bottom snare drum skin, something that never happens, but I did it. When I’m playing, I don’t get through a show without something going wrong: the first song, the two crashes falling one on top of the other, the snare drum head bursting, hellish, but it was incredible. . All in all, we were stressed, but we knew we were prepared for this concert, and we went there confident, but still with a bit of a knot in our stomach, because it’s a big date for us. But we’re very satisfied with what happened. 

What does playing Hellfest mean for your band, and especially for you?
Adsagsona: Absolute banality? Of course, of course (laughs). When we got the opportunity to play Hellfest, we all had the same reaction: « holy shit, this is literally my teenage dream ». I’ve dreamed so much of being on stage, but you know, you always tell yourself it’s an impossible dream. Dreams are made to be unrealized, you know? And on my side, there’s a big denial of what happened. Let’s be clear, for the others it’s not necessarily denial yet. But it’s an opportunity we never thought we’d have. And now, in fact, which is absolutely extraordinary, we say to ourselves that we’ve had this opening. And what’s more, we’ve got other offers coming in for other fairly substantial festivals too, and we’re actually saying to ourselves: « Shit, this might not be the last time we play at Hellfest, for example, or at least at festivals of this size ». But even if it’s slightly smaller, I’m fine with that too, and you realize that, without wishing to trivialize it, it’s going to happen again, and that’s absolutely incredible and priceless. And to be able to continue playing with these kids is priceless too.
Crabe: Yeah, I think it’s also an accomplishment for a lot of bands to be able to tread the stage of their musical style when you’re doing Black Metal, playing on the Temple, and what’s more when you’re a French band, there’s rarely anything more emblematic. We got there pretty quickly, without really understanding how, and I think we owe a lot of thanks to a lot of people we’ve met since the beginning of the adventure: Cédric who’s our sound engineer, who recorded our ep, who recorded our album, then Vincent who’s our new lighting engineer and then all the people who booked us on gigs that gave us visibility at the start, and then LADLO I keep last because they saw a little bit of the potential at the very beginning. That’s what I often say, there are a huge number of very, very, very talented bands making very, very good music on all stages. I mean, in every country there are some very rich scenes, and they’re perhaps going to see things a little further than the bands themselves find it hard to see, and they’re going to push in the right direction… And it’s clearly thanks to them that we’ve managed to develop our potential and get this far. Initially, Houle had nothing to do with what they allowed us to do with it, so we owe them a big part of everything we’ve achieved.

How did you prepare for this show?
Græy Gaast: About a month ago, we spent three days in residence in the Paris region at Le Chaudron, getting ready both for our release party, which took place on June 8, and for Hellfest. That’s when we started fine-tuning our sound, because it had been a while. We had Cedric, our sound engineer, on hand to help us sculpt the sound we wanted, we had Vincent for our lights and we also had a friend from Les Acteurs de L’Ombre who helped us with the stage set. How do we move? What do we do? How do we behave to make the show really gripping? We focused on both the release party and Hellfest. We played the set a few times, more or less well, but in the end we pretty much achieved what we wanted. Vincent was the first time we had him during the residency, and he also set up the lighting. For example, he programmed a lighthouse that we had during the release party.
Crabe: So we’ve got a lighthouse that allows us to be even more immersive, and he did an amazing job for those who saw the concert, I think it’s obvious. It’s not just music, it’s a much more complete experience! 

When are you going to release a double album with Déluge?
Adsagsona: They’ve got a track called Houle, so we’ll have to prepare a track called Déluge *laughs*.

Could you describe Houle‘s style without ever saying « Black Metal »?
Adsagsona: Angry Heavy Metal? Pissed-off oceanic Heavy Metal? Marine Noir Metal?
Zephyr: So dead harbor nightmarish, it works. I like it.
Vikser : Harbour, nightmarish, marine Metal Noir.
And now you’ll have to do one with The Ocean too!

The band released their debut album, Ciel Cendre et Misère Noire, earlier this month. What’s the feedback like?
Zéphyr: They seem to like it! The feedback’s been really positive. We put a lot of work into every aspect of the composition, and we were a bit nervous before it was published, so it’s really good to see all this feedback. We’re very happy and honoured.
Crabe: As I was saying, we were pleasantly surprised to see that we’d been named album of the month at Rock Hard, and that’s rare enough to be highlighted, it’s not every day, so it was a great pleasure. And the feedback has generally been very positive. I think the change from the EP was deliberate, we didn’t make music that sounded exactly like the EP. We were sharper, perhaps less atmospheric and even heavier, more melodic, and you can tell from the reviews that it’s been noticed and appreciated. What’s more, this is an album that was made for live performance, and we’re feeling it now. We’re just starting to really play the new songs live, and we can feel that they’re attracting even more attention *laughs*.

You’ve released a video clip for the track Sur Les Braises Du Foyer. How did you manage the artistic direction and story behind the video?
Crabe: Well, it’s pretty straightforward, because we didn’t actually have to do much for the video. In fact, we’d been talking to Yulia Nikiforova, who’s one of the volunteers at Les Acteurs De L’Ombre, and who suggested that we do a video one night when we were at the SEC, a small festival called Satanas Ebrietas Conventus. She’d already directed one or two short films, if I remember correctly, but this was her first clip, and she said to us: « I’d love to direct your clip, I’ve got ideas, I’ve got lots of contacts », including Les Furtifs, who helped with the production. Everyone got up and said « We’ll find you anything you want, a trawler, extras, costumes » the whole shebang, and we just sat down with our beers and said « yes, let’s go ». We’d given her the synopsis of the song, the main ideas and in fact, after all, the video clip was hers, the costumes were hers, the extras were hers, the production was hers. She found everyone, including Madeleine, who is the main actress in the clip, and who carries the whole thing on her shoulders, because if you look at the clip, we’re in it, but we do what we can.
Adsagsona: The guys are in the clip, but if you don’t know that they’re the Houle guys, they could just be ordinary extras. It’s true that Madeleine totally carried the clip on her shoulders and she did an incredible job in concert with Yulia. Ninety-five percent of the credit goes to these two women.
Zéphyr: I felt that the video clip just before the album’s release allowed us to enter another sphere. It’s a clip that looks very professional to me, and it elevated us above the status of a band that may have had an EP but has now made an album. For me, making a clip like that was a huge source of pride, and it’s got a lot of guts, which means that when people come across it, they’ll take us more seriously than they would without the clip.

How is the collaboration with the label Les Acteurs De L’Ombre going?
Vikser: The collaboration with Les Acteurs De L’Ombre is incredible! Quite simply, we’ve had Gérald Milani, the head of Les Acteurs De L’Ombre, who helps us enormously and supports us in so many ways. He believed in the project very early on too, and we got in touch with him as soon as we recorded the first album. And a big thank you to the volunteers who are always there for us. We still had technicians backstage who are actually volunteers, actors who follow us and who are now becoming friends more than anything else. they have completely contributed to Houle, we’re completely aware of that. Without them, we wouldn’t be where we are today. We’ve always been open to advice, and we’ve always taken it seriously. We’ve always been open to advice, we’ve always said « give us your feedback, we’re always interested » so here’s a big thank you to them.

Last words are for Adsagsona, please tell us your best joke.
Adsagsona: Glory to Houle! Golryhoule! *laughs*

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