Le retour de Corpsefucking Art est proche.
Créé par le guitariste Andrea “Corpse” Cipolla (Bomberos, Morbo, Nuclear Wargod), il s’entoure de Marco De Ritis (basse), Mario Di Giambattista (guitare, Devangelic, Vulvectomy), Frank Moretti (chant, Southern Drinkstruction) et John De Bello (batterie) pour enregistrer Tomatized, son sixième album.
Le groupe a depuis recruté Alessio Stazi (Reverber) à la batterie.
Comme beaucoup d’albums de Brutal Death Metal, Tomatized débute avec un sample “horrifique”, principalement des bruits de mastication et des hurlements sur un son angoissant, puis les riffs viennent frapper, d’abord de manière assez lourde, puis plus énergique. L’approche effrénée est conservée sur Hell of the Living Dead, surtout au niveau de la double pédale, relayée par un blast accrocheur qui colle aux riffs massifs et saturés avant de s’orienter vers un groove brut avec Blood Kitchen Garden, entrecoupé d’éruptions de violence rapide qui viennent compléter le son gras. A nouveau, le rythme est assez saccadé, et le morceau délivre ses moshparts avant de laisser place à A Nightmare on Tomato Street qui confirme les pointes d’humour du groupe, mais la composition reste solide jusqu’au final. The Book of the Dead prend la suite sans attendre, proposant d’abord une lenteur inquiétante, mais la rythmique va une fois de plus s’enflammer pour nous matraquer avant que Dead Sushi ne nous propose un sample introductif… étrange. Une fois ce moment passé, le groupe repart à pleine puissance et nous projette jusqu’à Phantasm où les riffs nous réceptionnent et nous molestent joyeusement tout en suivant leur chemin pour finalement laisser place à Escape from Alpha City, dont la base reste assez similaire dans un premier temps, mais qui changera régulièrement sans prévenir, avant de terminer sur un dernier sample, qui mettra fin à ce disque.
Si vous pensiez que Corpsefucking Art est l’un de ces nombreux groupes de Brutal Death au QI limité, vous faites fausse route. Leur recette est simple : une touche de gras, une touche d’humour, et des riffs solides. Tomatized n’est peut-être pas leur meilleur jeu de mots, mais il reste très savoureux.
85/100
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