Empty Throne dévoile son premier album.
Trois ans après leur premier EP, C.R. Petit (chant, Angerot, Suffer, The Blinding Light), Mike Pardi (guitare, Ardent Nova, Draconis, ex-Possessed, ex-Xasthur), Jason Ellsworth (basse, Angerot, Suffer) et Gabe Seeber (batterie, Abigail Williams, Divine Heresy, The Kennedy Veil, Vale of Pnath) collaborent avec Downfall Records pour la sortie d’Unholy.
Le groupe attaque immédiatement avec Abbey of Thelema, une première composition solide qui définit les bases de leur brutalité, couplant des riffs rapides avec des vociférations puissantes. Un passage plus mystique nous autorise à respirer avant que la déferlante ne reprenne, suivie par un final très apaisant avant qu’Unholy ne frappe à son tour, frappant sans relâche avec une rythmique efficace et saccadée, qui autorise parfois de légères harmoniques à intervenir. Le titre ne souffre d’aucun temps mort, et la déferlante repart avec One By One, qui continue à proposer des leads perçants pendant que la section rythmique nous matraque consciencieusement que ce soit lors des couplets furieux ou des refrains fédérateurs. Le son se coupe brutalement, puis reprend avec les grognements introductifs de And All Shall Know His Name, qui témoignent de la sauvagerie à venir et qui ne se prive pas pour nous agresser de tous les côtés avec des influences Thrash virulentes, parfaitement intégrées à la noirceur et à la brutalité. Un clavier enchanteur débute That Day Has Come, mais le groupe nous confronte rapidement à sa violence à un tempo élevé, permettant au blast de nous écraser mais aussi aux guitares de proposer un jeu torturé propice aux mélodies éclatantes. Le final est un peu plus mystérieux, et il mène à My Flesh the Temptation, la dernière composition, qui renforce l’approche mélodieuse du son tout en restant sur un riffing brusque et haletant, avec laquelle le groupe excelle.
Unholy n’est que le premier album d’Empty Throne, mais leur recette est déjà bien rodée, et elle continue de faire ses preuves ! Les morceaux sont tous extrêmement puissants et conservent la touche plus mélodieuse qui leur permet de nous écraser dans la noirceur.
85/100