Review 2494 : Festergore – Constellation of Endless Blight

Festergore sort son premier album !

Après un EP et un split, Andrew O (guitare), Steve Pro (batterie), Tom Mahoney (guitare), Ryan Lee (chant) et Tom Nelson (basse) signent chez Personal Records pour dévoiler Constellation of Endless Blight.

On découvre avec Ironborn, la première composition, un son malsain et extrêmement agressif caractéristique d’un Death Metal sombre, auquel les parties vocales massives s’intègrent sans mal lors des moments les plus vifs. On y reconnaît la touche américaine Old School ravageuse, mais également des influences plus tranchantes comme sur les passages lents qui mènent à Glass CasketAnthony Bramante (Phantom, ex-Nuclear Assault) leur prête main forte, ajoutant une dose de folie aux parties lead et créant un contraste avec la rythmique épaisse. SMA prend la suite avec cette même rage, proposant une nouvelle dose de riffs violents à une allure assez constante, assurant une frappe efficace suivie par l’inquiétante The View From Halfway Down qui pourrait parfaitement servir de bande-son au carnage d’un film d’épouvante, que ce soit sur la partie énergique du début ou le moment plus lent. Synchronizing the Kozmos part I fait revivre cette atmosphère étouffante et angoissante tout en nous autorisant un arrêt temporaire de l’agressivité, mais Surrender to Madness y reviendra bien vite avec tous les éléments habituels, que ce soit le blast inarrêtable, les riffs criards ou les vociférations puissantes. Le final nous laisse à peine reprendre notre souffle, mais Cryogenic Decay nous écrase bien vite à son tour avec une approche tout aussi brutale où les leads s’en donnent à coeur joie pour rejoindre Synchronizing the Kozmos part II, nouvel interlude torturé mais relativement mélodieux. Le groupe n’en a pas fini avec nous, frappant avec What Once Was Proud qui me fait rapidement penser à un Bolt Thrower des années 2000 avec son approche martiale (et son titre, soyons honnêtes), mais avec des éruptions de fureur supplémentaires avant de prendre fin.

Si vous aviez peur pour la survie du Death Metal Old School, Festergore est là pour vous rassurer. Constellation of Endless Blight sent bon les années 90, le cadavre fumant et le gros riff bien gras !

85/100

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