Review 2505 : Opeth – The Last Will and Testament

Day 1 - 7 - Opeth

Opeth revient en grande pompe.

Cinq ans après sa dernière production, le groupe mené par Mikael Åkerfeldt (guitare/chant, Storm Corrosion, ex-Bloodbath), Martín Méndez (basse, White Stones), Fredrik Åkesson (guitare, Biff Byford), Joakim Svalberg (claviers, ex-Yngwie Malmsteen) et Waltteri Väyrynen (batterie, Abhorrence, ex-Bodom After Midnight, ex-I Am the Night, ex-Paradise Lost, ex-Vallenfyre…) dévoile The Last Will and Testament, son quatorzième album.

L’album crédite également The London Session Orchestra pour les cordes, Mirjam Åkerfeldt et Ian Anderson (Jethro Tull) pour les spoken words (ainsi que la flûte pour ce dernier), Joey Tempest (Europe) aux choeurs et Mia Westlund (Miriavyn) à la harpe.

The Last Will and Testament est un album concept sur la vie d’un homme et ses volontés, qui contient huit morceaux. Les sept premiers sont tous appelés §, signifiant “paragraphe” en suédois, et sont – de manière évidente – reliés les uns aux autres, comme la suite directe d’un testament que le groupe illustrerait avec son mélange Prog et Death Metal. Mikael Åkerfeldt avait par ailleurs annoncé le retour des influences Death Metal avec la présentation de l’album, et force est de constater qu’il avait raison : son growl est beaucoup plus présent, mais toujours aussi identifiable et audible que par le passé, et il accompagne très bien les passages les plus furieux. Le rythme de l’album est assez particulier, passant donc d’une violence complexe à des moments de flottement qui se rapprochent plus d’un mélange Jazz/Blues apaisant renforcé par l’ensemble de cordes, ce qui me fait penser à un opéra secoué par des passages plus bruts. Les différentes voix permettent également de retenir notre attention en permanence alors que l’instrumentale nous chahute, nous laissant passer d’un extrême à l’autre avec la maîtrise du Metal Progressif qui rend les opposés cohérents, mais le dernier segment est nettement plus sombre que les autres. Il se terminera d’ailleurs avec une approche symphonique, laissant place à A Story Never Told, une composition très douce que l’on lie facilement aux dernières productions du groupe en terme de riffs et de sonorités, mais on regrettera qu’elle ne décolle pas plus que cela.

Ce n’est un secret pour personne, je n’ai jamais aimé le Metal Progressif, et Opeth ne trouve que très peu grâce à mes oreilles depuis de nombreuses années. Pourtant, j’ai voulu retenter l’expérience avec The Last Will and Testament, et même si je comprends pourquoi le groupe et l’album sont si appréciés, je me contenterai de rester sur leurs anciennes sorties.

65/100

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