Mutagenic Host débute 2025 dans la violence.
Pour ce premier album, intitulé The Diseased Machine, Jack Thompson (guitare), George Kinsella-Pearn (batterie), Ash Moore (chant), Dan Bulford (guitare) et E. Swales (basse) collaborent avec les labels Dry Cough Records, Gurgling Gore et Memento Mori pour les versions physiques.
On débute avec le sample extraterrestre de Neurological Necrosis qui sert d’introduction à une violence Old School et brutale qui ne se prive pas pour accélérer et accueillir des choeurs en plus des parties vocales virulentes. Les riffs développent le côté dissonant lors des moments lents, puis c’est avec une approche saccadée qu’ils développent Genestealer, créant des passages explosifs reliés par des harmoniques tranchantes et des vociférations brutes. Un final étrange nous mène à The Twisted Helix, où la lenteur semble d’abord dicter la marche, mais le rythme évolue rapidement et donne lieu à des éruptions furieuses entre deux passages accrocheurs, mais le groupe enchaîne sans attendre avec Artificial Harvest of the Obscene, composition relativement similaire où des moments de violence viennent troubler la marche régulière. On passe à l’énergique Organometallic Assimilation qui reste ancrée dans les tonalités macabres et les sursauts de rage réguliers pour dicter sa rythmique, puis le groupe nous laisse respirer avec DIRECTIVE__ [kill_on_sight], interlude faite de samples qui semble nous prévenir avant un assassinat par une machine. Retour des riffs avec Incomprehensible Methods of Slaughter, qui développe des touches parfois plus complexes pour accompagner une base déjà épaisse, puis c’est avec S.W.A.R.M. (Systematic War Against Restless Machines) que l’assaut continue, ajoutant toujours plus de passages vifs et entraînants à sa rythmique belliqueuse. On continue dans cette approche travaillée sur Promethean Dusk, mais le groupe nous propose également une méchante moshpart qui donne envie de frapper son voisin dans la bouche avant le final qui mène à Rivers of Grief, la dernière composition, qui prend des airs de Death Progressif avec son sample introductif moderne et son choix de rester instrumental avant la libération lumineuse.
Ancré dans le Death Old School mais ne rechignant pas à intégrer des parties plus complexes et futuristes, Mutagenic Host part en guerre à grands coups de riffs contre les superintelligences sur The Diseased Machine. L’histoire ne dit pas s’ils croiseront Sarah Connor…
80/100