Review 2553 : Concrete Icon – Voracious Streams

Fin du silence pour Concrete Icon.

Toujours mené par Jaakko “Jake” Peltonen (guitare/chant, Furious Descent, ex-Cumbeast), et désormais complété par Markus “Makk” Rakkolainen (guitare), Andreas Kaarnimo (batterie) et Henri Laine (basse), le groupe collabore avec Memento Mori, Fetzner Death Records et Redefining Darkness Records pour la sortie de Voracious Streams, son troisième album.

On attaque avec Slaves Of Hostile Dominion, composition assez solide où les riffs saccadés et abrasifs rencontrent des parties vocales puissantes, mais aussi des parties lead assez sombres et parfois inquiétantes. Le tempo accélère avec Aberrant Tyranny, donnant aux riffs des tonalités Brutal Death assez imposantes, mais permettent également des tonalités dissonantes dans les passages plus lents, créant cette dualité intéressante avant que Storm Of Denouncement ne frappe à son tour. L’approche irrégulière est particulièrement efficace avec ce mix agressif, tout comme sur la mystérieuse Rats in The Matrix et son introduction entêtante qui laisse finalement place à la violence teintée par moments par des passages plus lourds et qui rappellent aisément leur touche finlandaise. Le chant se montre également cryptique vers la fin, puis Inferior Almighty prend sa place avec des tonalités plus criardes dans les leads, mais une rythmique toute aussi ravageuse et des vociférations furieuses. Les riffs ont à peine le temps de s’arrêter que From Wisdom To Carnage enchaîne avec une approche similaire parfois un peu plus rythmée, mais avec des teintes totalement différentes dans les leads, leur donnant cette saveur occulte. Nouvelles frappes avec Chaos Cult, qui reprend les éléments connus du groupe, à savoir la base puissante, mais qui injecte des mélodies intéressantes dans les harmoniques, puis Voracious Streams met un terme à l’album avec sa composition éponyme qui regorge de cris bestiaux et de riffs bien épais.

Concrete Icon est l’exemple parfait du groupe de Death Metal finlandais qui profite de son mix virulent et d’influences Brutal Death pour frapper fort. Le principal défaut de Voracious Streams est d’être un peu court, mais l’album s’écoute facilement en boucle.

85/100

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