Review 2555 : Grave Digger – Bone Collector

Grave Digger continue sa légende avec un vingt-deuxième album.

Intitulé Bone Collector, il permet également à Chris Boltendahl (chant, Hellryder), Jens Becker (basse, Bon Scott, ex-Running Wild), et Marcus Kniep (batterie/claviers, Temple of Your Soul, Veritates) de présenter leur nouveau guitariste, Tobias Kersting (ex-Orden Ogan), et sort début 2025 via RPM ROAR.

C’est avec Bone Collector, le titre éponyme, que le groupe débute son album, d’abord avec quelques touches oppressantes, puis avec un Heavy Metal bien agressif, rejoint par les parties vocales puissantes. Le refrain fédérateur fera des ravages en live, tout comme le solo auprès des amateurs avant d’enchaîner sur The Rich, the Poor, the Dying qui réveille les racines Speed des débuts de la formation avec une rythmique virulente. Le titre passe assez vite mais motive pour arriver au groove brut de Kingdom of Skulls qui se montre immédiatement très accrocheuse et nous donne l’envie de brandir le poing en l’air en chantant avec Chris. The Devil’s Serenade s’oriente vers les éléments Power Metal plus doux tout en se montrant relativement plus mélodieuse, notamment sur les refrains que les harmoniques apaisent tout en restant efficaces, puis les musiciens repartent dans la lourdeur avec Killing Is My Pleasure, composition déjà dévoilée qui trouvera certainement sa place dans les futures setlists. L’accélération avant le refrain final est plus que satisfaisante, mais Mirror of Hate viendra nous présenter une version plus douce de la musique des allemands, tout en plaçant quelques parties martiales aux mélodies planantes, tout comme Riders of Doom qui autorise des passages calmes mais inquiétants. La guitare lead est de plus en plus mise en avant sur cette composition, mais elle changera clairement de tonalité sur Made of Madness, qui démarre de manière presque mystérieuse, mais qui renoue très vite avec ses influences effrénées pour nous emporter dans sa course. On continue avec Graveyard Kings qui ne manquera pas de provoquer des séances de headbang chez les fans de la première heure, puis avec Forever Evil and Buried Alive qui propose quelques petits sursauts d’énergie dans sa rythmique déjà bien excitée. L’atmosphère changera une dernière fois pour de la mélancolie avec Whispers of the Damned, dernière et plus longue composition de cet album qui jouera office de Power ballad et qui permet au groupe de clore ce nouveau chapitre avec une note plus douce.

Malgré les années et les changements de line-up, Grave Digger reste une valeur sûre de la scène Heavy/Power. Ses racines Speed donnent à Bone Collector des sursauts sauvages, qui en font un album très rythmé, parfait pour contribuer à leur héritage.

85/100

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