Review 2572 : Pyre – Where Obscurity Sways

Retour de Pyre depuis leur Russie natale.

Formé en 2011, se fait une réputation dans la scène locale, mais également chez les connaisseurs de Death Metal. En 2025, Dym Nox (basse/chant/batterie, Blazing Rust, Portfire, ex-Drama, ex-Ulvdalir…), Roman Rotten (guitare, Blazing Rust, ex-Drama, ex-Ulvdalir) et Fred Obsinner (guitare, ex-Chamber of Torture) signent avec Osmose Productions pour la sortie de leur troisième album, Where Obscurity Sways.

On attaque avec le titre éponyme Where Obscurity Sways où l’odeur morbide du Death Metal Old School empeste déjà l’air, que ce soit avec des harmoniques sombres et dérangeantes, ou avec les accélérations furieuses complétées par le chant. Les influences pesantes contaminent également From the Stygian Depths, le titre suivant, qui laisse bien vite les leads s’imposer entre deux moments de rage épaisse, rappelant parfois la scène Death/Doom alors que Domains Of The Nameless Rites se teinte d’une noirceur assez mélodieuse. La violence refait bien entendu surface par vagues abrasives, mais le morceau reste assez pesant et nous emmène jusqu’à Wandering…, un interlude dissonant d’une longue minute où nous pouvons aisément reprendre nos esprits avant que Murderous Transcendence ne nous frappe à son tour. On sent toute la fureur dans les parties vocales de ce morceau aux pointes de technicité intéressantes, en particulier du côté de la guitare qui deviendra assez mélancolique, continuant avec Writhing Souls où l’introduction reprend là où le titre précédent nous avait laissé. L’embrasement ne se fait pas attendre, et il est suivi par une rythmique saccadée qui alterne entre moments effrénés et lenteur macabre, puis Chanting Ancient Incantations se laisse infuser de Black Metal pour développer sa charge occulte. L’aventure continue avec Pestilential Fumes qui revient aux racines du style du trio, bien qu’un peu dissonant, surtout sur le final qui mène à Descending… où les musiciens nous exposent à leurs sonorités les plus inquiétantes pour introduire Prognostic Of The Apocalypse qui piétine tout sur son passage et nous assure un brisage de nuque certain pour entourer ces harmoniques hypnotiques qui refermeront l’album.

Le Death Metal de Pyre me fait penser à deux grands noms de la scène, un venu d’Angleterre, et l’autre des Pays-Bas. Il n’y a aucun doute sur le fait que Where Obscurity Sways en soit inspiré, mais l’album propose des riffs vraiment solides, et qui n’ont rien à leur envier !

85/100

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