Review 2637 : Arion – The Light That Burns the Sky

Quatre ans d’attente récompensés pour Arion.

Désormais signés chez Reigning Phoenix Music, Iivo Kaipainen (guitare), Gege Velinov (basse), Topias Kupiainen (batterie), Arttu Vauhkonen (claviers) et Lassi Vääränen (chant) dévoilent The Light That Burns the Sky.

L’album débute assez lentement avec l’intrigante The Darkest Day où l’instrumentale arrive très lentement puis dévoile des tonalités épiques pour finalement rejoindre The Light That Burns the Sky ou l’on retrouve ces riffs saccadés et enfin la voix motivante de Lassi qui dirige la composition. L’énergie du groupe est restée parfaitement intacte et nous donne envie de les rejoindre dans leur charge tout comme sur le solo tranchant qui nous pousse jusqu’à Like The Phoenix I Will Rise qui reprend sensiblement les mêmes éléments et leur donne des tonalités martiales, osant même un blast furieux lors des couplets. Le morceau reste tout de même majestueux grâce aux claviers avant d’accueillir Melissa Bonny (Ad Infinitum, live pour Kamelot) pour donner une touche plus douce à Wings of Twilight, titre sur laquelle les deux vocalistes apportent chacun leurs influences et créent un duo intense. Le groupe nous offre un moment de répit avant que les riffs ne frappent à nouveau sur Burning in the Skies, couplant les tonalités imposantes avec la vivacité du Power Metal et la puissance du chant clair mais le son va s’assombrir avec From An Empire To A Fall qui va rapidement devenir plus pesant tout en conservant sa rage. On enchaîne après un court répit sur Wildfire où le mix moderne donne aux riffs une saveur toute particulière, laissant le vocaliste se déchaîner et offrir des parties vocales plus agressives tout comme sur Blasphemous Paradise où les tonalités cybernétiques sont plus présentes et donnent au morceau une saveur particulière. Certaines parties semblent un peu plus dansantes, à l’inverse de Black Swan qui s’oriente à nouveau vers un son groovy saccadé propice au headbang, mais également des accélérations furieuses et des refrains fédérateurs. Le groupe revient à ses orchestrations grandioses pour In The Heart Of The Sea qui va nous proposer ses vagues massives de son accrocheur, notamment lors du break avant le solo mélodieux, puis l’album atteint ses derniers moments avec Into The Hands Of Fate qui prend littéralement tous les éléments des morceaux précédents et les fait s’embraser pour atteindre cette apothéose que ce soit en terme de sonorités martiales, de modernité empruntée au Metalcore ou de puissance de feu.

Arion continue d’emprunter la voie de la modernité tout en conservant ses influences Power/Symphonique, mais le son devient un peu plus simple et saccadé sur The Light That Burns the Sky. Les fans trouveront tout de même sans mal de quoi remuer le crâne.

80/100

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