Imperishable est prêt pour continuer son chemin.
Après son premier album chez Hammerhart Records, le groupe mené par Henric Skoog (chant, Nominon), Robin Holmberg (guitare, Vampire), Christopher Hjelte (basse, Exterminated, ex-Dr. Living Dead!) et Niklas Holmberg (batterie, Toxaemia, Vampire) révèlent Swallowing the World.
Bells ouvre l’album avec une introduction assez calme, mais rapidement la fureur du Death Mélodique prend le dessus et vient nous lacérer de tous les côtés grâce à des harmoniques perçantes et à la voix puissante. On retrouve cette touche suédoise féroce tout comme sur Blood To Bleed où l’approche saccadée permet aux mélodies de se développer de manière très agressive à une allure soutenue, trouvant tout de même le moyen d’accélérer pour déverser ses solos. Le groupe nous fait croire à un instant de relâche sur Where No One Survives, mais les riffs reviennent vite nous prouver le contraire en affichant ouvertement des tonalités plus macabres et inquiétantes, que ce soit dans le chant ou l’instrumentale. Riding Demons renoue avec les sonorités plus épiques avec quelques touches Power Metal qui ajoutent des moments de douceur, puis le final aérien nous conduit à The Remembering où l’on peut réellement respirer avec seulement quelques notes planantes. Retour de la violence et de la saturation pour Cenotaph Of Dreams où la rythmique se montre très vive et efficace, laissant les harmoniques devenir parfois plus intrigantes avant de se transformer en véritables notes hypnotiques sur Out Of The Night. Si le morceau est bien entendu aussi ravageur que les autres, il s’autorise quelques envolées plus planantes, parfois empruntées au Heavy, avant de rejoindre The Erosion Of Reason qui nous prépare en douceur à affronter le dernier titre, l’éponyme Swallowing The World, dont les leads continuent dans la lignée de l’interlude et où le groupe ne se prive pas pour redoubler d’efforts et faire de cette dernière composition la plus furieuse et surprenante de l’album, notamment au niveau vocal.
Avec Imperishable, le Death Mélodique arbore des teintes parfois Old School, mais surtout assez sombre et inquiétantes. Swallowing the World peut tout autant vous faire remuer le crâne frénétiquement que vous oppresser grâce à des leads perçants.
85/100