GhostSeeker est prêt pour son premier album.
Après avoir signé chez RPM-ROAR, le groupe composé de Tim Campey (guitare), Celeste Bojczuk (chant), Cory Walkeden (guitare), Daniel Breen (chant) et Daniel Gay (batterie) dévoile Divergence.
Le groupe attaque avec Internment, une première composition qui compte sur des riffs groovy pour installer le duo vocal entre Celeste et Daniel qui se répond puis se rejoint sur le refrain aux tonalités très modernes. On notera un petit moment de flottement avant la moshpart finale, puis The Looking Glass prend le relai avec une touche plus apaisante menée par la vocaliste mais troublée par quelques accélérations entre cris et batterie survoltée. Retour de la rage sur Wake Up (Impostor) où vociférations et samples Electro rejoignent des riffs saccadés assez simples mais efficaces, puis Metempsychoses vient proposer ses tonalités agressives apaisées par les interventions de Celeste. Les quelques harmoniques viennent également placer des touches entêtantes comparées à la rythmique, puis c’est avec Curse Till The End que les musiciens s’orientent sur un groove au mix brut pour convaincre. Le titre aura sûrement ses moments de gloire grâce au contraste lors des lives, mais on trouve une touche différente sur Glow In Decay où les musiciens sont rejoints par Ionei Heckenberg (Ocean Sleeper), puis on revient aux passages modernes planants sur Dissension grâce au chant clair et autres samples. Les hurlements sont toujours présents sur les moments les plus furieux comme l’envolée finale, mais ils seront presque absents de l’introduction progressive d’A Reverie In Atonement, n’arrivant qu’à la toute fin pour finalement reprendre la place qui leur est due. On enchaîne avec Beta War et ses riffs propices aux mouvements de foule pendant que les vocalistes se déchaînent, puis c’est la cybernétique The Prototype qui prend sa place pour mettre une violente touche finale à l’album tout en restant ancré dans la modernité.
GhostSeeker fait partie de cette récente vague de groupes qui mêlent Metalcore et éléments Electro modernes pour accentuer leurs riffs, et je n’ai aucun doute sur leur capacité à séduire un public très friand de cette touche avec Divergence.
75/100