Review 2711 : Wednesday 13 – Mid Death Crisis

Le Duke of Spook est de retour pour nous jouer un mauvais tour !

Connu entre autres pour avoir été le frontman emblématique de Frankenstein Drag Queens from Planet 13, des Murderdolls ou encore de Bourbon Crow, Joseph “Wednesday 13” Poole (chant) s’entoure en 2025 de Roman Surman (guitare lead), Jack Tankersley (guitare), Troy Doebbler (basse) et Mike Dupke (batterie) pour dévoiler son dixième album, Mid Death Crisis, chez Napalm Records.

On débute avec l’inquiétante introduction There’s No Such Things As Monsters où une voix nous ouvre les portes de l’album, et nous abandonne dès que la rythmique accrocheuse de Decease and Desist ne nous attrape tout en plaçant quelques leads glauques digne des films d’horreur de série B. Les parties vocales de Wednesday 13 renforcent le ton menaçant du morceau avant de retrouver un groove motivant sur When The Devil Commands où la marche martiale sera du plus bel effet pour accueillir les choeurs du groupe et ses quelques leads aux sonorités Industrial. Les racines Punk se chargent d’une énergie ténébreuse sur Rotting Away pour en faire l’un des titres les plus vifs de l’album, et très certainement une arme de choix pour les futurs lives déjà annoncés, alors que No Apologies repart dans des patterns Old School pour retrouver sa vivacité des débuts, notamment grâce à des harmoniques un peu folles et la participation de Taime Downe (Faster Pussycat). Le ton reste sensiblement le même avec Decapitation qui nous emporte dans sa danse pour un peu plus de deux minutes qui incluera même quelques parties très douces avant de passer à la touche de mélancolie d’In Misery qui se développe entre les leads et la voix. Blood Storm débute avec une approche relativement pessimiste et assez lente, mais le morceau reprendra rapidement ses teintes Punk Old School très simplistes, puis Xanaxtasy retrouve la touche Goth qui rend le son assez pesant, bien que les riffs restent accessibles et entêtants. I Hurt You retourne emprunter à la mélancolie sombre autant dans la guitare de Roman que dans les paroles de Wednesday, puis My Funeral nous propose des influences Heavy marquées pour accompagner les mélodies, qui sont étrangement très entraînantes par rapport au sujet évoqué. L’album se terminé sur la virulente Sick and Violent qui sonne déjà comme l’un des prochains hymnes de la formation et qui promet également de beaux mouvements de foule fédérateurs.

Wednesday 13 reste fidèle à lui-même en proposant sur Mid Death Crisis un son Punk brut et direct, nuancé par des tonalités parfois inquiétantes et morbides, doublées de son cynisme habituel. Reste à voir quelles compositions passeront la barrière du live !

80/100

English version?

Interview à venir.

One thought on “Review 2711 : Wednesday 13 – Mid Death Crisis

Laisser un commentaire