Review 2737 : Caliban – Back From Hell

Retour sur Terre pour Caliban.

Trois ans après leur dernier opus, Andreas Dörner (chant), Marc Görtz (guitare), Denis Schmidt (guitare), Patrick Grün (batterie) et Iain Duncan (basse, ex-We Butter The Bread With Butter) nous offrent Back From Hell, leur treizième album, toujours accompagnés par Century Media Records.

L’introduction nommée Resurgence m’évoque une sorte de monde antique où traîtrise et complots sont légions, ce qui est le parfait théâtre pour introduire Guilt Trip, première composition déjà dévoilée où les cinq musiciens sont rejoints par Lukas Nicolai (Mental Cruelty) pour renforcer l’assaut vocal. Côté rythmique, la qualité est présente sur ce titre infernal qui prend malheureusement assez vite fin après une dernière vague de violence, mais qui permet à I Was a Happy Kid Once de nous molester à son tour avec un contraste très marqué sur le refrain. Les riffs saccadés permettent tout autant aux hurlements et au chant clair de se frayer un chemin jusqu’à Back from Hell, où le groupe retrouve Jonny McBee (The Browning) qui vient leur prêter main-forte et décupler l’agressivité du morceau. Le refrain reste plus majestueux, mais la violence pure est à l’oeuvre sur les couplets avant que le vocaliste ne nous autorise un moment de répit en rejoignant Insomnia et sa rage pure qui se développe entre deux parties plus mélodieuses et fédératrices. Joe Bad (Fit for an Autopsy) se joint au groupe sur Dear Suffering et ses touches entêtantes pour créer des refrains furieux à souhaits et un break final sans compromis avant de passer à Alte Seele où quelques éléments aériens viennent à peine adoucir l’énergie brute que les musiciens délivrent. On enchaîne avec Overdrive qui reste dans les codes du Metalcore tout en nous assurant un passage au live ravageur avec une touche de dissonance en arrière-plan, puis Infection révèle des tonalités modernes avant de charger et combiner les influences Electro accrocheuses avec ses riffs. Glass Cage vient frapper ensuite grâce à son énergie motivante et communicative, mais surtout son final obsédant qui mène à Solace in Suffer et son introduction inquiétante qui débouche sur des moments étrangement calmes qui entourent des refrains plus virulents et entraînants. La balade terminée, le groupe propose un ton plus sombre avec Till Death Do Us Part qui reste assez contrastée mais qui sera sans aucun doute appréciée des fans du groupe grâce à son intensité, puis Echoes vient déverser toute sa hargne, toutefois nuancée par le chant clair des refrains, et refermer l’album avec une note agressive.

Caliban est un groupe connu pour sa qualité et sa régularité, et il peut être fier de Back From Hell, qui s’inscrit au rang de ses prédécesseurs. L’album possède absolument tout ce qu’il faut pour se hisser au rang des meilleures sorties Metalcore de l’année !

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