Review 2741 : Drouth – The Teeth of Time

Le nouvel album de Drouth a du mordant.

Pour la sortie de The Teeth of Time, leur troisième album, Matt Stikker (guitare/chant, Iron Scepter, ex-Arterial Spray), Patrick Fiorentino (batterie, Scourge Schematic, ex-Uada), John Edwards (guitare, ex-Spectral Tombs) et Matt Solis (basse, Ursa, ex-Cormorant) signent avec Eternal Warfare Records.

Hurl Your Thunderbolt Even Unto Death débute dans une douceur lancinante, mais la noirceur malsaine et agressive ne tarde pas à faire surface et à envahir l’atmosphère, se montrant encore plus présente lorsque les parties vocales frappent à leur tour. On notera une touche mélancolique dans les harmoniques perçantes, mais le titre reste axé sur la violence tout comme sur False Grail, le titre suivant, qui continue sur cette voie et accélère même la cadence. Les touches Black Metal rendent le mélange pesant, laissant l’apocalypse progresser en l’agrémentant de mélodies entêtantes avant de ralentir pour nous assommer avant de laisser place au titre éponyme, The Teeth of Time, qui sous couvert d’agressivité va également dévoiler des touches plus envoûtantes. Bien que le titre soit plus long que les précédents, il déverse sa fureur de manière très constante avant de finalement mettre ses leads en avant sur la dernière partie qui mène à Through a Glass, Darkly et à ses touches brumeuses dissonantes qui peuplent la quasi-intégralité de la composition. On y retrouvera bien évidemment la violence sous-jacente et les grognements ainsi que les patterns vifs mais saccadés qui finiront par rejoindre le silence avant de laisser Exult, Ye Flagellant qui débute très lentement et nous ancre dans son oppression avant de repartir à une allure déjà plus habituelle et virulente, mais également des passages mystérieux plus lents comme vers le centre du morceau où le son redevient brumeux, puis file vers son final.

Je découvre Drouth avec cet album, et le son pesant que propose The Teeth of Time me parle immédiatement. L’album sera loin de plaire à tout le monde, mais sa noirceur saura séduire les auditeurs les plus aguerris.

90/100

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