Review 2742 : …and Oceans – The Regeneration Itinerary

…and Oceans a guéri.

Deux ans après leur dernière production, Timo “T” Kontio (guitare, Festerday, Magenta Harvest), Teemu Saari (guitare, Festerday), Kauko Kuusisalo (batterie, Aegrus, Gloria Morti, Gorephilia), Antti Simonen (claviers, Morian, ex-Alghazanth), Mathias Lillmåns (chant, Dispyt, Festerday, Finntroll…) et Pyry Hanski (basse, Before the Dawn, Gloria Morti, ex-Aeonian Sorrow…) sont déjà de retour avec leur nouvel album, The Regeneration Itinerary.

Après quelques sonorités inquiétantes, Inertiae nous met face à un véritable mur de son majestueux qui nous captive en un rien de temps, mais les tonalités synthétiques viendront reprendre leur place, puis devenir plus énergiques. Elles finiront par se mêler aux riffs imposants pour créer un son assez étrange mais fascinant avant de laisser place à Förnyelse i Tre Akter où l’agressivité se combine à merveille avec la beauté des leads et des claviers. Les parties vocales sont toujours aussi féroces et donnent à la rythmique sa touche brute, devenant même plus intense lors des refrains avant d’adopter une froideur sauvage sur Chromium Lungs, Bronze Optics, composition où les éléments Electroniques semblent toujours présents en arrière-plan. Mathias se montre même plus plaintif sur certains passages, mais il est aussi parfois accompagné de choeurs aériens avant de redevenir beaucoup plus virulent sur The Form and the Formless où la fureur rencontre d’abord une rythmique épaisse, mais qui n’hésite pas à devenir plus douce avant de repartir de plus belle. Un court instant de répit nous est accordé, puis Prophetical Mercury Implement vient prendre sa place et nous piétine sans ménagement avant de proposer des sonorités plus légères et entêtantes, mais aussi des moments d’oppression enivrante. Malgré sa longueur, le morceau est parfaitement rythmé et nous conduit après un passage bruitiste à The Fire in Which We Burn qui est à la fois plus courte et plus vive, profitant d’harmoniques perçantes pour compléter une base déjà bien agressive. La batterie nous accueille sur The Ways of Sulphur, suivie par le reste du groupe bien décidé à nous offrir une expérience assez différente, créant un son assez sombre et angoissantes doublée de patterns saccadés, puis I am Coin, I am Two prend la suite en restant dans une angoisse assez similaire. On notera toutefois une certaine lenteur pour accompagner la voix claire des premiers instants, puis les hurlements reviennent accompagnés de riffs ravageurs et de claviers grandioses avant que Towards the Absence of Light ne vienne donner une touche épique au son. Si les orchestrations sont parfaites pour nous émerveiller, les moments les plus brusques vont colorer différemment le son avant de nous conduire à The Terminal Filter où l’on retrouve sans attendre des riffs les plus rapides et même quelques influences Old School accrocheuses que ce soit dans les patterns énergiques ou les leads tranchants.

La version digibox limitée contient deux titres supplémentaires, la presque dansante Copper Blood, Titanium Scars qui sait parfaitement inclure des éléments plus joyeux à sa propre noirceur qu’elle rend parfois plus mélancolique, mais également The Discord Static où les touches Industrial sont bien plus présentes, rendant le morceau totalement différent du reste de l’album, mais renouant avec certaines anciennes influences du groupe.

…and Oceans est plus motivé que jamais, et The Regeneration Itinerary nous montre également que la formation sait parfaitement tirer le meilleur de ses racines pour en faire un concentré de noirceur, de rage, mais aussi de tonalités accrocheuses.

90/100

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